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Revue de presse

Don d'organes : au-delà du vide juridique

Le quotidien d'Oran | Algérie | 30/06/2013

Si du côté religieux et du côté de la société, le don d'organes ne pose plus problème, du côté juridique le vide existe encore, incitant ainsi les spécialistes dans le domaine à combler ce vide par des solutions alternatives afin de ne pas pénaliser le malade. La loi 85-05 du 16 février 1985 autorise, en effet, de recourir au donneur vivant apparenté (DVA) choisi au sein de la famille du patient. Cette loi est qualifiée de restrictive du fait que le champ des donneurs n'a pas été élargi.

Le Pr Nabil Debzi, chef de service d'hépatologie au CHU Mustapha d'Alger et secrétaire général de la Société algérienne de transplantation d'organes, a assuré, hier, en marge de la 4ème Journée médicale continue en transplantation d'organes, organisée à l'EHU 1er Novembre, que « ce vide juridique existant dans la loi sur le don d'organe n'est pas un obstacle en soi. L'exemple à donner est la greffe hépatique à donneur vivant. On a commencé en 2003. Il y avait un vide juridique. On a alors créé un comité des sages au CHU Alger-centre. Ce comité est composé du directeur de l'hôpital et de deux professeurs qui sont indépendants de l'équipe de greffe et c'est eux qui sont responsables du consentement du donneur et du receveur. Dans les autres pays, le donneur et le receveur vont chez le procureur signer le consentement. Ici, ce consentement est notifié chez le comité des sages à cause justement de ce vide juridique ».

Pour promouvoir la transplantation d'organes, la Société algérienne de transplantation d'organes s'est tracé l'objectif de développer en premier la greffe à donneur vivant qui est intrafamiliale. Pour le chef de service d'hépatologie au CHU Mustapha, « il faut promouvoir la transplantation à partir de mort céphalique, on est d'accord mais il faut aussi développer le prélèvement sur donneur vivant. Le cadavre nécessite une organisation médicale sans faille. Nous n'avons pas encore une médecine développée. On a fait des transplantations à donneur cadavérique pour le rein. On en a eu deux à Constantine dans les années 90. Il y en a eu deux l'an dernier à Blida. Pour le foie, il n'y en a eu qu'à partir de donneurs vivants. Pour vous dire que le donneur cadavérique doit se développer avec une organisation sans faille de la médecine, surtout une organisation des urgences. C'est crucial. Vous ne pouvez pas demander des organes à des familles si vous ne prenez pas en charge de façon exemplaire les polytraumatisés au niveau des urgences ».

Pour faire avancer les choses, la Société algérienne de transplantation d'organe a organisé, hier, une formation médicale, la 4ème après celle tenue à Alger, Bejaia et Annaba en greffe d'organes. Des médecins, des biologistes, des réanimateurs ont participé à cette journée afin d'impliquer tous les acteurs intervenant dans une opération de transplantation. « La greffe est un travail multidisciplinaire par rapport aux autres spécialités de la médecine. Chacun a besoin de l'autre. On a choisi d'être dans la même Société regroupant la greffe du rein, du foie pour ne pas disperser les forces et de nous fédérer avant de se lancer par organe. Notre objectif est aussi de promouvoir la greffe locale » a expliqué le Pr Nabil Debzi.

par Mokhtaria Bensaâd

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