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El Watan | Algérie | 30/06/2013
L’intervention du Pr. J. M. Treluyer, venu de France, a été axée sur tous les types de traitement de la douleur en milieu pédiatrique. Il faut savoir que par le passé la douleur était considérée comme une fatalité, seuls comptaient les soins et la guérison de l’enfant ; plus récemment la médecine s’est penchée sur le bien-être du malade, en l’occurrence l’enfant, pour faire de la douleur une spécialité à part entière. Le conférencier a d’abord énoncé les échelles de la douleur, selon des cas réels.
A titre d’exemple, les douleurs abdominales, celles inhérentes aux fractures, aux les brûlures, etc., qui souvent constituent un handicap par leur intensité, et partant une source de grande inquiétude chez l’enfant. Différents type de calmants sont alors préconisés, comme les morphiniques qui n’altèrent nullement la pose d’un diagnostic précis, même dans le cas d’une appendicite. Il est question d’un protocole : stopper la douleur puis aller vers l’acte chirurgical. Questionné à ce sujet, le docteur Khelifi nous avoue que ce genre d’initiatives se veut une contribution efficace pour le corps médical qui a besoin d’une formation continue; et ce genre d’initiatives préconisées dans tous les pays avancés, permet une mise à niveau des connaissances médicales. L’autre volet concerne l’automédication ou la prise anarchique de plantes dites médicinales. Deux phénomènes qui interviennent dans le traitement préconisé par un spécialiste mais qui risque de générer des complications nées d’une interaction, parfois fatale.
Notre interlocuteur a évoqué un slogan significatif à ce propos, repris par tous les médecins du monde, disant : «La fièvre ne justifie nullement la prise d’antibiotiques». Ceci pourrait être en rapport avec l’automédication qui prend des proportions alarmantes dans notre pays, et qui finit par être un gouffre financier et surtout compliquer davantage une pathologie. Dans un autre registre et en l’absence d’une cartographie génétique, le travail du médecin traitant reste insuffisant. D’après le Dr H. Belmahi, «chaque individu réagit différemment selon son capital génétique». Cette journée médicale a été également l’occasion de rendre un hommage posthume à un éminent pédiatre, feu Dr Djamel Belmahi, décédé récemment, auquel toute la corporation vouait et voue toujours un grand respect.
Noureddine B.
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