«Le plus souvent ce sont des troubles respiratoires et des réactions cutanées qui caractérisent ce genre de pathologie», selon les allergologues, qui insistent à prendre ses dispositions en cas d’apparition de ces symptômes en allant consulter un médecin. Cette attention doit être de mise chez le sujet jeune particulièrement. «Les manifestations cliniques des allergies alimentaires diffèrent.

Elles se caractérisent par des troubles digestifs, des urticaires, des œdèmes allant même aux palpitations», ajoutent nos sources. Et de poursuivre : «Des tests médicaux décèlent bon nombre des aliments auxquels vous êtes allergique. Ainsi, les sujets concernés doivent apprendre à vivre avec cette intolérance alimentaire et prendre toutes les précautions au quotidien.»

Les tests cutanés ou sanguins sont indicateurs de l’aliment auquel le patient est allergique.

Dès lors, sur la base des résultats des tests de diagnostics, le clinicien prescrit des médicaments adéquats, en plus d’un régime proscrivant les aliments auxquels le malade est allergique.

En plus, les sujets «chroniques» se doivent une surveillance accrue en disposant au quotidien de leur traitement d’urgence pour freiner d’éventuelles crises. «L’allergie peur survenir sous sa forme sévère, qui est le choc anaphylactique qui met en réaction tout le corps», alerte-t-on. Sur le même registre les spécialistes insistent sur la nécessité d’identifier les aliments «allergènes» et ce pour les éviter.

Il faut refuser tout aliment au moindre doute sur sa composition.

Cela demeure possible chez soi mais pas au restaurant, ou au niveau des pensionnats. «Il est nécessaire dans ce cas, diront les médecins, d’alerter les cuisiniers sur les aliments qui vous sont interdits.» En matière de traitement préventif, les spécialistes appellent les sujets à risque à prendre des précautions dès le plus jeune âge. «Déceler d’éventuels hérédités, des antécédents dans la famille du sujet, pourrait éclairer sur la nature de la prévention à mettre en marche.»

Pour cela des méthodes existent dans les pays développés. Il s’agit de mesurer à la naissance le taux d’immunoglobulines E dans le sang du cordon ombilical. En définitive le régime d’éviction s’avère le plus efficace pour éviter une éventuelle allergie alimentaire.

C’est à dire ne pas consommer l’aliment responsable de cette allergie «quel que soit sa forme et sa présentation».Toutefois il est souvent difficile de suivre cette sorte de thérapie en raison de la présence de l’un ou l’autre aliment allergène dans divers produits.

Par Nasser Hannachi