Une proportion moindre touchant les AVC, les agressions physiques, ou avec arme, les chutes et les suicides. Une conclusion étayée par le nombre de blessés occasionnés en Algérie par les accidents de la route et dont la moyenne annuelle s’élève à 68 000, engendrant 4500 tués.

Le pays pour rappel occupe la quatrième macabre place dans le monde en matière d’accidents de la route. Un exemple est cité, celui du CHU de Constantine dont la principale cause des urgences traitées a rapport, à 52,35 %, avec une traumatologie routière. L’assistance a eu à suivre un descriptif des différents types de dommages corporels et fonctionnels subis et des protocoles respectifs mis en œuvre.
En substance, les conférenciers ont développé la problématique du ramassage rapide de l’accidenté, la qualité des premiers soins, les équipements et les moyens humains détenus par l’établissement d’accueil, la coordination pluridisciplinaire comme stratégie de rétablissement des défaillances et le choix des protocoles prioritaires.

Mais il apparaît, à la lumière des contenus exposés, sans doute au vu des bilans quantitatifs, de la complexité des dommages décrits, et en cela de celle des protocoles engagés, qu’il y a indéniablement à méditer sur une rigoureuse stratégie de sécurisation des axes routiers en cause, du contrôle (de l’état des véhicules et des routes), de la multiplication des moyens de surveillance humains et matériels ( vidéos, radars, balisage, feux tricolores,…)

Rachid Oussada