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Revue de presse

A la faveur de l’éducation thérapeutique initiée par le service d’hématologie du CHU Benbadis : les hémophiles saignent de moins en moins

La Tribune | Algérie | 15/06/2013

Il y a plus de quatre ans, le chef de service, le professeur Sidi Mansour, aura parié sur la prophylaxie pour prévenir l’apparition de saignement. Une thérapie préventive consistant en l’administration régulière de médicament pour éviter le saignement. Du moins la volonté des parents et leurs bambins malades aura concordé avec les consignes du staff médical d’hématologie avec le concours de quelques laboratoires.

Les premiers résultats de la prophylaxie se révèlent convaincants. L’éducation thérapeutique au profit des hémophiles, tel a été le défi du service d’hématologie du CHU Benbadis de Constantine.

«Il faut apprendre et initier aux patients la prophylaxie primaire», ne cesse de seriner le professeur Sidi Mansour, chef de service. «L’éducation thérapeutique des familles et enfants permet de prévenir les saignements.» Un réseau qui devra s’étendre à d’autres régions du pays pour permettre à chaque sujet de soulager son mal. C’est d’ailleurs l’appel de détresse lancé par les divers thérapeutes référents en charge de l’hémophilie : Unifier le réseau national pour une meilleure prise en charge. Constantine, via son CHU et son service d’hématologie, était précurseur en la matière puisque le perfectionnement dans la formation médicale avait été dispensé aux médecins des wilayas limitrophes au terme d’antérieures rencontres. Un fragment du schéma médical national qui commence à donner des résultats meilleurs. «La prise en charge s’est améliorée ces dernières années en raison de la disponibilité de médicaments.

Les facteurs anti-hémophiliques sont disponibles. Quoique quelques régions du sud en manquent parfois», reconnaît la corporation médicale. Calquer sur des expériences extérieures pour améliorer le quotidien des malades, cela semble avoir donné de bons résultats depuis la mise en application de cette procédure. De fait la frange des hémophiles saigne de moins en moins, selon les dernières évaluations des spécialistes. La prise en charge, malgré les moyens de bord dont dispose la structure hospitalière, a été confortée par l’extension du service avec le concours d’un laboratoire «mécène». Evoquant la fréquence de cette affection hémorragique héréditaire, les spécialistes avancent le nombre de plus de 2 000 au terme de l’étude descriptive élaborée en 2000. Une fréquence dont on connaît peu en cette dernière décennie, du fait de l‘absence de prospection auprès des familles dites potentielles, c’est-à-dire celles présentant un risque d’avoir un enfant hémophile. Même si des sources médicales étalent des chiffres alarmants frôlant les 3 000 en 2008. Alors que le recours à l’examen anténatal, un dépistage qui devrait servir à la détection d’éventuelles anomalies, demeure inexistant en Algérie. Parmi les autres maladies du sang appelées hémopathies on citera, ente autres, les leucémies dues au dysfonctionnement de la moelle osseuse et des cellules du sang. C’est ainsi que les spécialistes recommandent une prise en charge rapide pour espérer un taux de guérison. Pour ce faire il y a les tests préliminaires : Le caryotype, l’immuno-marquage et la biologie moléculaire, qui doivent être faits dans la circonscription du patient.

«Malheureusement ces analyses exigent des déplacements hors frontière…». Alors que la greffe de la moelle osseuse, thérapie nécessaire pour les leucémiques, reste un rêve pour la plupart. Au CHU Benbadis, comme dans l’Algérie profonde, les centres pour ces tests préliminaires n’existent pas. Il faudra décrocher un rendez-vous à Alger. Et ce n’est pas facile, lâche un médecin.

Par Nasser Hannachi

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