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Revue de presse

Congrès médicochirurgical de l'UMA à Mila : cap sur les maladies métaboliques et cardiovasculaires

El Watan | Algérie | 15/06/2013

Intervenant lors du 30ème congrès de l’union médicale algérienne (UMA), tenu du 12 au 14 juin à la maison de la culture de Mila, sur le sujet: «HTA et diabète : premières causes de l’insuffisance rénale chronique (IRC)», le professeur Farid Haddoum du CHU Hussein Dey, considère que «tous les algériens sont dialysés, mais nous n’avons pas réussi la transition épidémiologique. La dialyse sera très chère dans les 20 prochaines années».

Mostefa Belhadj, de la faculté de médecine de Constantine, a fait une intervention sur l’«amélioration de la prise ne charge des patients à risque cardiovasculaire élevé». «Les diabétiques, les malades portant une cardiopathie, les hypertendus et les sujets obèses sont exposés à ce genre de péril», alerte-il. Il a également mis en avant l’importance de l’évaluation des risques et soulevé la problématique de diminution des niveaux tensionnels.

Le Pr. Daoud Roula, chef de service de médecine interne au CHU de Constantine, a fait une intervention remarquée sur «le diabète du sujet âgé». La prévalence chez ces derniers dépend d’une région à l’autre. Elle est de 26% dans la région de Sidi Belabbès, selon une étude de 2012. «Mais, la fréquence est assez importante chez les personnes âgées. Il en est de même de la mortalité. Le diabète provoque la dépression, les troubles cognitifs et la démence», souligne l’orateur. Et d’ajouter : «L’évaluation gériatrique stricte pour prévenir les complications, surtout l’hyperglycémie, est d’une nécessité absolue. Les diabétiques âgés doivent aussi respecter les mesures diététiques».

L’hypertension, un problème de santé publique banalisé

En ateliers (réservés aux médecins inscrits), la prestation du Dr Hakim Hitache axée sur «la HTA, mesures tensionnelles et nouvelles recommandations internationales», a été tout simplement fulgurante, de l’avis des dizaines de praticiens présents. «Je défie quiconque ici présent qui prétend savoir prendre une tension ; un malade sur deux est surtraité, maltraité, donc esquinté», dira-t-il.
Il ajoutera que : «La plupart des malades dont on abaisse la tension à 11, meurent d’accident cardiovasculaire. Des études faites sur des millions de malades l’on prouvé et la tension clinique ne sert à rien, dès lors que le taux d’erreurs (prouvé également par des études) dépasse les 50%».

Poursuivant son propre mea culpa, à l’instar de l’ensemble de la communauté scientifique, il assène : «Un tensiomètre au mercure est meilleur qu’un tensiomètre habituel, qui doit être «réétalonné» ou jeté au bout d’une année, mais personne ne le fait». «En 2013, les médecins d’Europe et des USA sont mis hors-jeu par la mesure ambulatoire de la pression artérielle (MAPA), qui est un outil de la médecine de haut niveau. Plus besoin du médecin pour la détermination de la tension artérielle (TA)», révèle Dr Hitache. Il fera ensuite un réquisitoire contre les non-dits des recommandations internationales.

«80% desdites recommandations au centre de grands conflits d’intérêts, ne sont pas gradées, donc elles n’ont aucune valeur scientifique. De 1994 à 2004, on est passé de 10 à 20% d’hypertendus, mais on ne le dit pas en Algérie. Aux Etats-Unis, au Canada et en Angleterre, les gouvernements s’investissent pleinement dans le financement de la prévention. En Algérie, on ne fait pas assez dans la recherche médicale. Le scandale algérien de la prescription médicale a dépassé les bornes. La fréquence des graves erreurs relevées dans la prescription abusive de médicaments incompatibles avec la nature de la maladie en est l’illustration parfaite», dira-t-il.

Et de conclure avec force détails : «l’HTA tue par AVC, cause l’handicap, donc à moins qu’on veuille se voiler la face, c’est une maladie neurologique».

Mahmoud Boumelih

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