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La Tribune | Algérie | 08/06/2013
Sa progression varie d’un patient à un autre. Les premiers signes apparaissent dans le cerveau 10 à 15 ans avant les premiers symptômes. S’agissant des stades de cette évolution, les spécialistes ont distingué le stade léger, où des pertes de mémoire surviennent de façon occasionnelle comme par exemple retenir un nouveau numéro de téléphone.
Ces personnes utilisent ainsi des aide-mémoires pour remédier à ces difficultés. Il est aussi constaté dans cette étape que le patient est sujet à des changements d’humeur et a du mal à trouver ses mots et suivre le fil d’une conversation. Au stade modéré, les médecins disent que les troubles de la mémoire s’aggravent et le patient devient de plus en plus désorienté dans l’espace et le temps, d’autant qu’il aura des difficultés à se souvenir du jour de la semaine et autres dates…. Ainsi les patients à ce stade ont de plus en plus de mal à s’exprimer verbalement. Le changement dans le comportement et la personnalité apparaissent également. Concernant le stade avancé, le malade perd son autonomie, une surveillance permanente ainsi qu’une prise en charge médicale régulière s’imposent.
Des problèmes psychiatriques peuvent apparaitre pour s’ajouter à d’autres symptômes tels que la négligence de l’hygiène corporelle et les problèmes de sommeil. En général, les médecins distinguent des symptômes ayant une relation avec l’altération de la mémoire à court terme et qui se caractérise par des difficultés de se rappeler des noms des nouvelles personnes rencontrées, des évènements des heures ou des jours précédents, signes d’une grande difficulté à retenir les nouvelles informations. Il est également constaté des difficultés à planifier le budget, les repas et une perte graduelle du sens d’orientation dans l’espace et le temps. Des troubles dans les gestes, marqués par des difficultés à écrire, à utiliser des objets courants et même à boutonner sa veste. D’autres symptômes apparaissent également durant l’évolution de cette maladie. Pour ce qui est des causes, les spécialistes parlent d’une combinaison de facteurs de risque d’autant que les causes exactes ne sont pas connues. Cependant, le vieillissement est le principal facteur. Des maladies cardiovasculaires, le diabète et l’obésité semblent contribuer dans le développement de cette maladie. Le volet héréditaire est montré du doigt comme étant un facteur de son apparition. Notons que partout dans le monde, le nombre de personnes atteintes ne cesse d’augmenter. A cet effet, des mesures sont à prendre, selon des médecins, pour améliorer la prise en charge de ces patients d’autant que cette maladie devient une maladie mortelle à cause de ses symptômes. Concernant la prévention contre cette pathologie, les spécialistes disent qu’un régime alimentaire, une activité physique régulière ainsi qu’un entraînement mental (lecture, jeu de mémoire…) jouent un rôle important dans la prévention contre cette maladie, laquelle enregistre des pistes de recherches scientifiques lancées en vue d’arriver à sa maîtrise.
Par Madani Azzeddine
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