Connaissant bien son sujet, mme Djaafri qui est aussi présidente de la commission femme au conseil national de la famille et de la femme, a fait savoir que l’observatoire algérien de la femme, dont le siège se trouve a Alger, est un organisme non gouvernemental, qui est place sous l’égide de l’académie de la société civile, et qui s’occupe de tous les dossiers a caractère culturel, politique, médical et social touchant le sexe faible. L’un des organes de l’observatoire est justement la commission de la santé et c’est dans le cadre de cette commission qu’a été organisée la caravane, composée d’une trentaine de personnes, qui s’est déplace d’Alger a Constantine en faisant des escales a Bouira, el achir, bordj Bou Arreridj, Setif, el-eulma pour distribuer des prospectus contenant des explications sur la maladie de la polyarthrite rhumatoïde et des conseils sur son diagnostic précoce. C’est une maladie qui touche 350.000 personnes en Algérie et beaucoup plus les femmes que les hommes, puisque 75 % des malades appartiennent a la première catégorie. Notre interlocutrice a indique ensuite que la polyarthrite rhumatoïde est une maladie d’origine immunitaire. Elle résulte, en effet, d’une perturbation du système immunitaire qui abouti a la destruction de l’articulation. Et si elle est mal diagnostiquée ou mal traitée, elle aboutit a un handicap. «notre but dans cette caravane est d’informer les femmes sur la gravite de la pathologie et sur la nécessite d’un diagnostic précoce». Et d’ajouter que son institution, l’observatoire algérien de la femme, organise aujourd’hui un séminaire d’une journée sur cette pathologie a Constantine, rencontre qui réunit des médecins et des malades pour poser des questions et pour parler du traitement.

par A. Mallem