C'est donc afin de mieux armer les médecins généralistes des 6 wilayas du Centre (Blida, Médéa, Tipaza, Boumerdès, Alger et Djelfa) contre les maladies allergiques qu'une journée de formation vient d'être initiée à Blida en collaboration avec l'ANAP (Association nationale des allergologues privés).

Pour le Dr Abdenour Benyounès, président de l'ANAP, les causes premières de l'augmentation des maladies allergiques sont dues à l'environnement dans lequel évolue l'humanité, surtout avec les nouvelles technologies qui «n'apportent pas, avec elles, uniquement des bienfaits pour l'homme mais ont aussi leur côté négatif» a-t-il précisé. Ainsi, et si l'asthme et la rhinite sont des maladies «gérables» par nos médecins qui arrivent, quand même, souvent à les guérir, il y a de nouvelles formes d'allergies provoquées par une multitude de produits alimentaires qui envahissent actuellement le marché algérien et qui peuvent provoquer des allergies autrement plus graves qu'elles ne sont pas facilement décelables. Le spécialiste évoqua les fraises, les crevettes et la sardine comme facteurs importants, en plus des nouveaux produits exotiques comme le kiwi, l'avocat ou la mangue qui provoquent des allergies qui sont encore difficilement maîtrisables, à travers le monde. Concernant cette journée, le Dr Benyounès déclara qu'ils se trouvent ici (lui et ses collègues spécialistes) «pour participer à la formation continue dispensée à nos confrères généralistes et pour améliorer le niveau et la compétence afin qu'ils prescrivent le traitement le plus performant à leurs malades». Quant au Dr Rahni Amine, président de l'Association des médecins généralistes de la wilaya de Blida, il continua dans le même sens pour affirmer que : «cette journée vient à point nommé pour permettre à nos confrères généralistes des 6 wilayas du Centre de profiter des dernières recommandations des instances de la Santé afin de faire face à toute situation d'allergie. Cette journée a aussi permis de créer un espace d'échange et de rencontre entre les spécialistes de la santé».

par Tahar Mansour