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Revue de presse

Salon de la pharmacie et de la parapharmacie : le produit médical algérien pénètre le marché arabe et africain

El Watan | Algérie | 05/06/2013

Cette 7e édition accueille une cinquantaine de participants entre producteurs et fournisseurs de médicaments ou de produits parapharmaceutiques. Le 7ème Siphal (Salon de la pharmacie et de la parapharmacie), prévu les 4, 5 et 6 juin au CCO, a été inauguré officiellement hier. On compte cette année une cinquantaine de participants entre producteurs et fournisseurs de médicaments ou de produits parapharmaceutiques (hygiène, accessoires, etc.) en plus de quelques organismes apparentés comme la direction de la santé qui expose ses futurs projets, la CNAS (assureur social) ou la SNAPO (Syndicat des pharmaciens d’officines qui compte plus de 3 000 adhérents.

Nés avec l’ouverture de ce marché, certains «laboratoires» privés nationaux ont largement dépassé le statut d’importateurs de médicaments pour se lancer dans la production mais surtout dans l’exportation.

C’est le cas de Biopharm qui a acquis des parts de marchés dans certains pays arabes. «Notre usine de Oued Semmar (Alger) fabrique pratiquement tous les médicaments de large consommation (antibiotiques, cardiologiques, anti-antalgiques, etc.)», indique le représentant du stand qui atteste que sur les 300 produits commercialisés, plus de 60% sont fabriqués localement. Même constat chez Marinal qui propose 45 présentations de médicaments dont une gamme variée destinée à l’exportation vers 7 pays africains. «Nous allons bientôt exporter vers l’Espagne car nous avons toutes les autorisations exigées par l’Union européenne», annonce le représentant de cette entité qui met en avant la difficulté de satisfaire les exigences des normes européennes. «Le défi a été relevé et nous sommes parmi les premiers dans tout le Maghreb à pouvoir, dans un avenir très proche, fournir le marché espagnol donc, par extension, le marché européen», ajoute-t-il avec fierté.

Les laboratoires de l’Ouest ne sont pas en reste, à l’exemple de Sophal dont l’unité de production est installée dans la localité de Hassi Ben Okba (Oran). Le marché parapharmaceutique est encore plus concurrentiel avec des unités de production mais aussi de commercialisation implantées dans plusieurs wilayas tant à l’Est qu’à l’Ouest à l’instar de Parawest de Mascara. En fonction des niveaux technologiques requis, la production concerne foncièrement les lingettes et les couches pour bébés. «Nous fabriquons des lingettes et des couches pour bébés car les procédés sont relativement accessibles mais, pour d’autres produits, cela exige des investissements plus conséquents et un savoir-faire qui n’est pas encore disponible localement», indique la représentante du stand de Biomil implanté à Tlemcen. Pour protéger les producteurs de médicaments, les pouvoirs publics ont dressé une liste de près de 250 produits pharmaceutiques interdits à l’importation car fabriqués localement et qui s’allonge de jour en jour.

Cependant, «pour éviter les situations de monopole ou de pénurie, on exige la présence de trois fabricants de DCI (la molécule et pas les marques)», explique M. Belaroussi, représentant le SNAPO, organisation qui siège dans la commission qui se réunit en principe une fois tous les 6 mois. «C’est nous qui sommes sur le terrain et qui sommes donc au fait de la réalité du marché et non pas les producteurs», ajoute-t-il, en mettant en garde contre un certain type de fraude qui consiste à contourner le contrôle rigoureux (près de deux ans pour avoir l’autorisation de commercialiser un produit) imposé sur le médicament pour faire passer des produits sous la couverture de produits parapharmaceutiques.

Selon lui, «certaines marques qui sont considérées comme de véritables médicaments dans leur pays d’origine passent en Algérie en tant que produits parapharmaceutiques donc soumis uniquement au contrôle commercial ordinaire», prévient le même cadre de ce syndicat qui revendique toujours la révision des marges pour les pharmaciens. Le SNAPO considère que celles en vigueur aujourd’hui sont dépassées et opte pour des marges graduelles allant de 40 à 20% et en fonction des fourchettes de prix de 0 à 200 DA, de 200 à 400 DA, etc. Présidant la délégation officielle, le wali d’Oran aurait promis de faire aboutir le projet d’implantation d’un centre d’imagerie médicale CNAS pour concurrencer le privé et ses prix difficilement accessibles aux populations non aisées.

Djamel Benachour

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