C'est pourquoi, avec l'aimable concours du service ORL du CHU Benbadis, nous avons tenu à organiser ces journées ici pour booster l'activité de la pratique dans les secteurs public et privé, et procéder à une confrontation des expériences avec nos collègues étrangers et procéder, dans le même temps, à un transfert de technologie dans le domaine de la maîtrise de la pratique chirurgicale de l'oreille et surtout du nez. Ceci dit, il faut signaler qu'il y a une nouvelle technique qui permet de traiter les affections rhinologiques sans ouvrir le nez, avec un endoscope, une technique qui est en vogue en Europe depuis déjà une quinzaine d'années. En Algérie, le professeur Bouyoucef, un natif de Constantine, est en train de développer cette technique dans le domaine de la neurochirurgie à Blida ». Notre interlocuteur poursuivra en indiquant que l'objectif de ces journées est de ramener aussi les spécialistes de l'équipement médical pour exposer leurs instruments de chirurgie et les techniques. Les techniques opératoires, elles, ont été expliquées par leurs confrères venus de l'étranger.

Les assises internationales de l'ORL ont été axées cette année sur la chirurgie de la tête et du cou, et plus spécialement de l'oreille et du nez. Aussi, cette année, les organisateurs ont rehaussé le niveau de la présence étrangère en invitant le vice-président de la société belge et le président de la société espagnole d'ORL, ainsi que trois des meilleurs spécialistes de la discipline de France, avec une présence, de haut niveau aussi, de deux professeurs de Tunis. Les services hospitalo-universitaires algériens, publics et privés, ont participé à ces journées. Au total, il y a eu bien 400 participants issus des secteurs public et privé, venus de tous les coins du pays. On a même remarqué que des participants étaient venus de Béchar, d'Adrar et de Tamanrasset, et beaucoup d'étudiants dans la spécialité, des assistants confirmés ainsi que des professeurs de tout rang magistral. Les recommandations qui ont clôturé ces assises vont être adressées aux secteurs public et privé, impliquant aussi biens des praticiens algériens, tunisiens qu'européens, et ce pour permettre de sortir avec un consensus pour de nouvelles pratiques en chirurgie de l'ORL, afin d'équiper les services publics, parce qu'ils drainent le maximum de malades, mais aussi les cliniques privées.

par A. Mallem