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El Watan | Algérie | 26/05/2013
L’infarctus est défini par les spécialistes en tant que mort ou nécrose d’une zone plus au moins étendue du muscle cardiaque, c’est-à-dire le myocarde. Les cellules musculaires cardiaques de ce territoire ne parviennent plus à se contracter par manque d’apport en oxygène et meurent en quelques heures. Il touche un homme sur cinq entre 40 et 60 ans, mais peut également concerner le sexe féminin et le sujet plus jeune. Justement, les femmes sont de plus en plus touchées par cette maladie et l’on enregistre une sur- mortalité à travers le monde, ont révélé les spécialistes lors du 10 e Congrès du Collège des cardiologues libéraux organisé ce week-end à Alger.
Un thème largement débattu par les experts étrangers et nationaux qui ont tenté d’expliquer que cela est directement lié au changement du mode de vie des populations et à l’augmentation constante des facteurs de risque aujourd’hui connus de tous. Le syndrome métabolique, diabète, hypertension artérielle, cholestérolémie, sédentarité et tabagisme sont incriminés dans l’apparition de ces maladies cardiovasculaires. Ces pathologies ont été considérées, pendant plusieurs années, comme étant strictement masculines, relève le président du Collège des cardiologues, le docteur Moualek Mouloud. «Il y a quelques années, les hommes étaient les plus touchés par l’IDM, mais aujourd’hui, la gent féminine est gravement atteinte. L’on constate une sur-mortalité inquiétante», signale le docteur Benamer, cardiologue à Paris, en précisant que «le facteur anatomique (petite artère) expose la femme au risque».
Pour lui, «le tabagisme est le facteur de risque essentiel, puis le diabète et l’HTA. Il signale aussi que les femmes consultent moins que les hommes lorsque les premiers symptômes apparaissent. Ce qui explique, selon lui, cette surmortalité». C’est pourquoi, le Collège de cardiologues libéraux appelle, à travers son président, le docteur Mouloud, à mettre en place des campagnes de sensibilisation sur ce fléau et à mener une lutte acharnée contre les facteurs de risque. Car, il estime que «le fléau prend des proportions alarmantes».
Il faut prendre au sérieux toute douleur thoracique jusqu’à la preuve du contraire. La sensibilisation doit être faite de manière très simple.
«Informer sur la nécessisté de consulter et de prendre au sérieux ce type de problème et surtout de ne pas perdre de temps. Car il s’agit d'un problème qui doit être réglé dans les premières heures, voire minutes, après l’accident», a-t-il ajouté. L’autre aspect abordé lors de ce congrès est la prise en charge de la cholestérolémie qui est un des facteurs de risque impliqué dans l’IDM.
«En prévention primaire, les satines sont prescrites chez les sujets à haut risque. Par contre, l’activité physique, une alimentation équilibrée et l’arrêt du tabac sont indiqués aussi en prévention pour les sujets à faible risque», a-t-il conclu, avant de souligner que ces deux journées scientifiques donnent l’opportunité à chacun, dans le cadre de la formation médicale continue, de mettre à jour ses connaissances et de se confronter aux progrès des techniques de diagnostiques et de thérapeutiques, de même qu’elle permet des échanges fructueux avec d’autres sociétés savantes.
Djamila Kourta
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