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Revue de presse

La prévention pour éviter des récidives reste le meilleur traitement : les antibiotiques à écarter pour les infections ORL bénignes

La Tribune | Algérie | 18/05/2013

Le recours aux antibiotiques est la solution toute faite. Mais les spécialistes, appuyés par des recherches scientifiques, ont du changer, ces dernières années, leur fusil d’épaule en évitant ce type de médication pour ces infections lorsqu’elles se présentent sous leurs bénignes. Point d’antibiotique. Des médicaments pour la prévention en premier lieu quand il s’agit de cas récurent.

D’origine virale dans 70% des cas, les infections ORL constituent un autre problème de santé publique en raison notamment de leur «manifestation clinique» et leurs «complications».

Les spécialistes écartent l’utilisation abusive des antibiotiques du fait de la présence virale prédominante. «Il est inadéquat de recourir dès l’abord à la prescription d’antibiotiques. Cela ne fait qu’aggraver la maladie en confortant la résistance à ce genre de thérapie, favorisant ainsi l’apparition de germes multi résistants», explique un médecin. Cette assertion est appuyée par la recherche scientifique puisque des sources scientifiques écartent systématiquement «l’utilisation des antibiotiques à titre d’exemple dans une rhinopharyngite aigue d’évolution simple». Ce qui explique le placement de ce genre de pathologie parmi les bénignes avec un taux de guérison dépassant les 80%. «Certes, la médecine vient sans peine presque à bout de ces manifestations, mais il ne faut pas oublier qu’elles génèrent autant de défections et d’inconfort, pour la scolarité de l’enfant par exemple. C’est pourquoi il faudra les prendre en charge avec une prévention assidue pour limiter les cas de récidives», précise notre même source.

La sphère ORL est fragile car elle est ouverte à toutes les attaques virales. C’est un véritable foyer d’infections qui met au défi en quelque sorte le clinicien sur le mode de traitement à adopter pour différentes atteintes (formes simples d’otites, angine, sinusite,…). Mais l’attitude souvent manifestée reste la prescription d’antibiotique, avec une dose rationnelle, témoigne un urgentiste.

Le protocole de prescription n’est pas encore généralisé. Certains spécialistes «aguerris» peuvent parfois se passer de la solution toute faite, à savoir les «bactéricides», tandis que d’autres adoptent ce traitement dont les conséquences à la longue seront perceptibles sur la santé globale. Quoiqu’il en soit, la prévention demeure le remède par excellence pour éviter la fragilisation de la sphère ORL chez les personnes vulnérables par des infections répétitives. Si en milieu hospitalier, ce sont généralement des généralistes et autres cliniciens ORL qui se chargent des prescriptions médicales et de quelques interventions locales (ablation des amygdales, nettoiement des oreilles,…), il n’en demeure pas moins que des cas sévères exigent l’intervention de chirurgiens et spécialistes pointilleux. Ce qui manque dans la plupart des hôpitaux. Le ministère de la Santé en est conscient. Les états compliqués des infections ORL et leurs prises en charge connaissent une prise en charge timide en l’absence de ces chirurgiens. Le manque est signifiant, atteste une source hospitalière qui atteste que «pas plus de 10% des chirurgiens figurent dans le quota des spécialistes». Ce déficit a d’ailleurs été souligné ces deux dernières années au terme des congrès sur cette spécialité en Algérie. L’objectif est de former dans pas plus d’une année environ 600 nouveaux médecins en vue d’étoffer le territoire national en matière de prise en charge des infections de la sphère ORL (Oto-rhino-laryngologie). Selon les dernières statistiques du ministère de la Santé, le secteur compte 900 spécialistes. Un nombre jugé en deçà des besoins dès lors que seul le tiers exerce dans le secteur public. Les deux tiers restant se retrouvent dans les cliniques privés et cabinets de consultations, où la moindre consultation se chiffre en milliers de dinars. Quant à l’intervention chirurgicale, il faudra avoir un compte bien rembourré, car c’est en centaines de milliers qu’une opération est facturée.

Nasser Hannachi

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