Le matériel est installé et attend d’être utilisé au profit des citoyens qui sont contraints de se rabattre sur les autres polycliniques publiques se trouvant au chef-lieu de wilaya. Ainsi, l’absence des moyens dans les établissements publics de santé fait fuir les citoyens vers les cliniques privées malgré les prix parfois exorbitants. Des demandes ont été faites aux responsables du secteur afin de remédier à cette situation, affirme-t-on. Cependant les choses demeurent inchangées.

En outre, les salles de soins qui se trouvent au niveau des différents villages de la municipalité n’ont pas de médecins. Hellal Ahmed, président d’APC d’El Asnam, souligne que les structures en question ont été toutes rénovées. Quant à l’affectation des médecins dans ces salles, une revendication des villageois vieille de plusieurs années afin de répondre à leurs besoins en matière des soins, M. Hellal affirme avoir fait la demande aux responsables de la santé de Bouira.

Ces derniers, ajoute le maire, avaient soulevé le problème du transport pour ces médecins. «Nous avons demandé aux responsables de la santé à Bouira de nous affecter des médecins pour les salles de soins des villages. L’APC s’est engagée à assurer leur transport, mais la direction de la santé et de la population n’a toujours pas donné suite à notre doléance», dit le président d’APC. Concernant le service de maternité de la polyclinique de la commune qui est dépourvue de tous moyens, le P/APC a déclaré que les services concernés doivent faire une extension ou réaliser une nouvelle maternité.

Ali Cherarak