Le Dr Talbi, chef de service d’hématologie à l’EPH de Béchar, a indiqué que 54 patients dont 26 hommes et 28 femmes atteints de la maladie d’Hodgkin (lymphome se rapportant aux ganglions) sont admis et pris en charge à l’hôpital. Leur âge varie entre 14 et 80 ans. Le praticien a souligné l’importance du diagnostic à un stade précoce non compliqué pour permettre la réussite de l’intervention par les moyens thérapeutiques.

La maladie d’Hodgkin continue de provoquer des décès pour des raisons multiples liées en particulier à l’ignorance du malade, au diagnostic tardif, à des difficultés à faire des biopsies, etc. S’agissant du cancer dans la wilaya et suivant l’étude de 147 cas déclarés durant l’année 2011-2012, on retiendra que les patients sont instables à cause des déplacements incessants vers le Nord mais sont pris en charge dans les services d’oncologie et services d’hématologie.

Les patients affectés par la tumeur sont répartis entre 63 hommes et 84 femmes dont l’âge varie entre 17 et 87 ans. Toutefois, la répartition des tumeurs révèle que le cancer du sein avec un taux de 18,36% domine les autres types de tumeurs affectant les autres organes (vessie, foie, colon, prostate, estomac pancréas, etc.). Mais les tumeurs digestives confondues à elles seules représentent 15,64% et un taux de 7% de cancers colorectaux déclaré suivis par les autres pathologies gynécologiques représentant 6,12%. Le cancer du sein, indique un spécialiste, est observé chez les femmes dont l’âge se situe entre 35 et 55 ans.

Les cancers les plus fréquents sont ceux du poumon (12,69 %), de la prostate (11,11%) et la maladie d’Hodgkin (12,69%). Selon les intervenants, la pathologie cancéreuse touche les deux sexes presque à égalité avec un pic à 50 ans chez la femme où domine le cancer du sein et le lymphome et au-delà de 60 ans chez l’homme, on trouve le cancer du poumon et de la prostate, prédominant les tumeurs touchant les divers organes. Néanmoins, les pourcentages affichés rendent difficiles la réalité du cancer dans la région du Sud-ouest car les données épidémiologiques et enquêtes menées sur le terrain ne sont toujours pas à la portée du praticien.

M. Nadjah