«Le monde a changé de par ses moyens technologiques. A titre d’exemple le transport des populations est devenu facile d’un bout à l’autre du monde. C’est une facilité qui n’est pas parfois sans danger en présence d’une pathologie contagieuse. La grippe porcine en est l’exemple récent de cette chaîne de transmission», explique une source scientifique qui met en garde contre l’utilisation inappropriée des antibiotiques et, en général, les anti-infectieux. «La prévention demeure devant cette situation récurrente et pesante sur la santé des jeunes et adultes.» Certains spécialistes se targuent de quelques maladies contractés lors d’une omission vaccinale. Mais à la faveur du programme élargi de vaccination (PEV) des médecins restent optimistes à condition que le planning soit appliqué sans retard. Tandis que les plus méticuleux appellent à un contrôle plus pointilleux sur la qualité des produits mis dans des centres de soins.

Des maladies contrôlables par la vaccination, selon un rapport scientifique, doivent se soumettre à un suivi drastique pour éviter d’éventuelles résurgences. Qui ne peuvent être exclues quand bien même les immunisations sont disponibles.

Ceci dit la chaîne du froid et le respect du calendrier vaccinal doivent être de mise. Dans le programme érigé par l’Organisation mondiale de la santé l’enfant compte parmi les sujets les plus vulnérables aux maladies infectieuses. C’est pourquoi l’instance «prie» des mécanismes d’intervenir vite et efficacement. A ce sujet l’Algérie a franchi un pas important dans la prise en charge de cette frange juvénile. Reste à étoffer un réseau multisectoriel toujours fragile.

Cette priorité de santé publique appelle, selon des gestionnaires du secteur, un programme de prévention fort qui s’étend tout au long de l’année au vu des «statistiques» fournies par les divers services d’épidémiologie. Une donne révélatrice qui permet de circonscrire les «infections par les moyens préliminaires avant une propagation meurtrière». Sur un autre chapitre on évoque la formation continue des personnels de santé .A cet effet certains observateurs s’accordent sur la nécessité de disposer d’une ressource humaine hospitalière qualifiée qui détient les moyens pour faire face à une éventuelle épidémie.

Nasser Hannachi