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Revue de presse

On peut les maîtriser sans engager de grosses dépenses selon l’OMS : les maladies infectieuses interpellent les pouvoirs publics pour un meilleur engagement

La Tribune | Algérie | 27/04/2013

Jamais le secteur de la santé n’a autant fait parler de lui que ces dernières années durant lesquelles on enregistre le retour de certaines maladies, qui, si elles n’avaient pas totalement disparu, n’en étaient pas moins éclipsées. C’est le cas de certaines maladies infectieuses, telles que la méningite et la tuberculose qui font penser aux premières années post indépendance quand il fallait lutter pour l’éradication des maladies (infectieuses et autres) et améliorer la santé publique.

Plusieurs cas de méningite ont été enregistrés en janvier dernier, dont certains ont été mortels. La cause avancée par les autorités sanitaires ne fait qu’enfoncer le clou, l’origine bactérienne évoquée ne disculpe pas le secteur de la situation de négligence observée dans toutes les infrastructures hospitalières du pays. L’argument de «la mauvaise stérilisation du matériel médical» n’est pas pour apaiser le citoyen quant à la qualité de la prise en charge de sa santé. L’hygiène en milieu hospitalier, un sujet tant ressassé, ne semble pas inquiéter les pouvoirs publics puisque l’état des lieux est effarant. Les infections nosocomiales sont choses courantes, encore que le personnel médical prend désormais des précautions en ce qui le concerne. La tuberculose sévit toujours, tout comme les maladies respiratoires infectieuses. Selon un rapport de l’Organisation mondiale de la santé établi en 2010, «la plupart des décès imputables aux maladies infectieuses- près de 90 % - sont dus à une poignée de maladies. La plupart d’entre elles sont des fléaux de toujours et elles ont souvent fait plus de victimes que les guerres. A une époque de progrès scientifiques spectaculaires où nous disposons à la fois de vaccins et d’antibiotiques, nous devrions les avoir maîtrisées. Pourtant, elles continuent à faire des victimes à un rythme alarmant dans les pays en développement. Il en va parfois de même dans le monde industrialisé, comme on l’a vu lors de récentes flambées de grippe». Ces maladies qui se comptent sur les doigts d’une seule main et pour lesquelles des vaccins existent – dans le cas de notre pays, la mauvaise gestion des stocks de vaccins et des approvisionnements est en train de causer beaucoup de mal – sont à l’origine de «plus de la moitié des morts prématurées, la plupart du temps chez les enfants et les jeunes adultes», toujours selon le rapport de l’OMS qui ajoute qu’«un enfant en bas âge meurt toutes les trois secondes- la plupart du temps des suites d’une maladie infectieuse». Il n’est pas besoin de déployer de gros moyens pour maîtriser ce type de maladies qui provoquent chaque année 13 millions de décès atteste l’OMS, qui déplore le fait que «le financement des soins de santé est insuffisant dans les pays en développement» qui n’accordent pas l’attention voulue à ce volet. «Cela s’explique entre autres par le fait que le secteur santé n’est pas jugé suffisamment prioritaire par les pouvoirs publics, qu’il n’y a pas de collaboration intersectorielle et que l’asthénie du système de santé ne lui permet pas de desservir la totalité de la population - notamment ses couches les plus vulnérables et les moins accessibles», note l’Organisation mondiale de la Santé.

Par Rachida Merkouche

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