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Revue de presse

Pr Abdelkrim Soukehal. Chef du service d'épidémologie au CHU Beni Messous : Il faudrait juste appliquer la loi

El Watan | Algérie | 19/04/2013

Le personnel hospitalier semble ignorer complètement les mécanismes d’élimination des déchets hospitaliers… Il y a une ignorance des quatre filières de déchets hospitaliers. D’abord, les déchets assimilables aux ordures ménagères (DAOP). Leur emballage doit être noir. Puis les déchets des activités de soins à risque infectieux (DASRI). L’emballage, d’une qualité supérieure, doit être jaune, codifié et porter la mention «Attention danger biologique» avec une limite de remplissage.

Puis viennent les déchets à risques chimiques et toxiques (DRCT) dont l’emballage est rouge. Il s’agit de tous les produits de laboratoire, de l’anapath, les médicaments, en particulier les anticancéreux qui sont néfastes pour la santé. Ils doivent être obligatoirement incinérés en usine à une température de 1200°C. Il y a enfin les organes anatomiques, les membres amputés, des fœtus… qui sont emballés dans des sacs verts. Toutes ces filières sont conditionnées par des textes législatifs.

Cependant, en réalité rien n’est appliqué. Y a-t-il des mesures punitives pour amener ces structures de santé à répondre aux normes, notamment le secteur privé ?

Le secteur privé ne fait qu’emboîter le pas au secteur public. Les lois existent, mais elles ne sont pas appliquées. Ce qui se passe actuellement porte atteinte à la qualité des soins et à la sécurité des patients. Il faudrait juste appliquer la loi. Les contenants doivent être normalisés et répondre aux normes.

Justement, pourquoi nos structures de santé ne répondent pas aux normes sur ce plan ?

Aujourd’hui, les déchets hospitaliers sont jetés dans des cartons ou de simples sacs. D’abord, le matériel adapté pour éliminer ces déchets est inexistant. Il y a un manque de budgétisation pour ce genre de matériel et de service. Puis vient le problème de transport. Pour éliminer tous ces déchets dans les normes, il faut des chariots de quatre roues. L’intérieur de la structure doit être régulièrement et rigoureusement désinfecté. Il y a en général un dysfonctionnement dans la gestion de la filière. Il faut des protocoles validés. Le troisième volet, c’est le stockage qui fait également défaut.

A l’intérieur des structures, il faut des locaux et des espaces qui répondent aux normes d’hygiène. Vient enfin le processus de traitement, c’est-à-dire les incinérateurs avec un traitement de la fumée dans le cadre des normes euroméditerranéennes. Un traitement qui doit être extériorisé. A l’intérieur de l’hôpital, il faut avoir des «banaliseurs» pour transformer les déchets à risques infectieux en déchets ménagers. Ce qu’on utilise actuellement, des brûleurs à 800°C, ne sont pas dans les normes. Certains jettent les déchets dans la nature et à la mer. Statistiquement, entre 27 000 et 37 000 tonnes de déchets sont jetées dans la nature ainsi que des milliers de tonnes de médicaments périmés.

N’y a-t-il pas un manque de coordination entre les ministères de la Santé et de l’Environnement ?

Il faut que les deux structures s’entendent sur une coopération efficace. Une commission commune est nécessaire pour résoudre le problème. Les ministères sont les acteurs principaux. La priorité est de former le personnel hospitalier et d’informer les citoyens sur les dangers de ces déchets.

Peut-on expliquer le retour en force de certaines maladies par la présence de ces déchets dans notre environnement ?

Certainement. Les hépatites B et C font encore ravage. Il suffit de toucher à un pot de yaourt ou des gobelets qui parviennent des hôpitaux manipulés par des malades pour être contaminés. Il faut un traitement radical.

Nassima Oulebsir

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