Accès à la rubrique « Autogestion de la santé »
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays
Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue
Médecine du Maghreb
Consulter la revue
Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue
Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.
Accueil > Santé Maghreb en Algérie > Revue de presse
La Tribune | Algérie | 13/04/2013
Ces problèmes de santé majeurs sont générateurs d’absentéisme, de fatigabilité et parfois de troubles de l’apprentissage. Elles nécessitent un traitement intensif et sans interruption pour éviter leur complication à la longue. «Ces maladies peuvent être momentanées, permanentes ou évolutives», affirment les spécialistes ajoutant qu’«elles constituent un handicap non visible ». Si certaines sources médicales affirment que la moitié des maladies invalidantes sont d’origines respiratoires ou cardiovasculaires on ne sait que peu de chose sur leur fréquence en Algérie par «catégorie» faute d’un registre de données détaillées. Toutefois le diabète, l’hypertension artérielle (chroniques) et autres affections neurologiques viennent s’ajouter à la nomenclature «algérienne» avec l’autre catégorie de maladies rares restant d’ordre génétique. Sans omettre le cancer et les différentes espèces des handicaps. De quoi alarmer la santé publique dans le pays. C’est un fait, et les pouvoirs publics en sont conscients, de la fréquence de ces pathologies à la prise en charge donnant le tournis. Le problème qui se pose réside dans le remboursement et les moyens de luttes en milieux hospitaliers.
Notamment en matière de rééducation ou d’exploration cyclique. «Lorsque les patients effectuent les contrôles c’est les mêmes problèmes qui surgissent : radio en panne, scanner non fonctionnel, réactifs pour élaborer des tests biologiques en rupture. Une situation qui perdure et les malades ne savent plus où donner la tête», soutient médecin. Afin de maintenir leur strict suivi des patients- pas tous- prisent les cliniques privées, dont quelques unes ont paraphé des conventions avec des services hospitaliers par le truchement des associations et le concours de la direction de l’action sociale. A titre d’exemple le service de neurologie facilitait la tâche à des malades «démunis», sans couverture sociale pour des IRM ou scanner. Malheureusement ces aides restent en deçà de la demande vue le nombre de malades en quête d’une prise en charge sans interruption. La Caisse nationale des assurances suffoque et étale des statistiques énormes quant aux remboursements de la frange salariale «invalide».
Du coup le traitement, revenant trop cher aux caisses de l’Etat, n’est pas disponible sans rupture saccadée. Nul ne doit dire que l’Etat ne fait rien pour la santé de ses populations. Il suffit de jeter un coup d’œil sur la facture d’importation relative aux médicaments pour s’apercevoir des engagements. Sauf que ces sommes déboursées pourraient augmenter si les «prévisionnistes» sanitaires -avec le concours de tous les corps confondus de la santé-ne prisent pas les statistiques des sujets atteints de chronicité pour en faire une base de donnée fiable. Autrement dit permettre à la thérapie de suivre son cours sans être «victime» de rupture médicamenteuse. Car dans ce cas la chaîne pourrait être fragilisée. Et les sommes en dollars dans les divers importations ne sauraient servir les malades si ce n’est renflouer les caisses des importateurs. Par ailleurs le rôle des associations à l’échelle locale ou £ nationale demeure décisif dans la sensibilisation et l’orientation des patients invalides. A défaut d’une prise en charge optimale dans les milieux de soin spécialisés, il vaudrait mieux prévenir pour réussir sa convalescence ou garder son mal sous surveillance.
Nasser Hannachi
APIDPM © Copyright 2000-2025 - Tous droits réservés. Site réalisé et développé par APIDPM Santé tropicale.