Une journée organisée, à l'occasion de la «Journée mondiale de la Santé », par l'Association des médecins libéraux de la wilaya de Médéa (AMLM), en étroite coordination avec la direction de la Santé et de la population (DSP) de la wilaya de Médéa. Une manifestation médico scientifique qu'a abritée la salle de conférences Dr. Mohamed Bencheneb de l'Université Dr. Yahia Farès de Médéa -Aïn D'heb, en présence du DPS, M. Salim Zegrar, et d'une assistance nombreuse composée de médecins généralistes et spécialistes, directeurs d'EPH et d'EPSP de la wilaya de Médéa et d'élèves paramédicaux. Une journée caractérisée par la présentation de trois communications dont la première du Dr. Mohamed Fateh Benkortebi, donnera un aperçu sur cette maladie. «Un rapport de l'OMS, publié le 16 mai 2012 fait état d'un adulte sur trois atteint, à travers le monde. L'HTA qui est une affection responsable de près de la moitié des décès par accident vasculaire cérébral (AVC) et par cardiopathie. Elle touche surtout les personnes âgées entre 50 et 59 ans et entre 20 et 39 ans avec respectivement 50% et 10%». Et le conférencier d'ajouter : «Qu'en est-il aujourd'hui en Algérie ? 35,6% de la population adulte sont hypertendus, avec une prévalence accrue chez les femmes, dont plus de 25% sont diabétiques ou souffrant d'obésité. Cependant, ce tueur silencieux qu'est l'HTA peut être évité et traité en n'impliquant pas nécessairement les médicaments mais plutôt en diminuant les risques à travers une bonne hygiène alimentaire : diminution de la consommation de sel et de graisse, arrêt de la consommation d'alcool et de tabac (la cigarette), suivre un régime alimentaire équilibré à travers la consommation de céréales, légumes, de sardines et de poissons, une alimentation à base d'huile d'olive. Comme il est fortement recommandé de pratiquer une activité physique régulière et adaptée, conserver un poids équilibré et surtout beaucoup marcher».

Lui emboîtant le pas, le Dr Abdelhakim Allali répondra, quant à lui, à la question «comment reconnaître l'HTA et comment y remédier» dans sa communication sur «la crise hypertensive» en se basant sur deux cas de patients. Lui succédant, le Dr. Abdelkader Abid abordera, pour sa part, les quatre phases de l'HTA : la prévention, la détection, l'évaluation et le traitement.

Trois communications qui ont été suivies d'un large débat, riche et fructueux allant dans le sens «d'une meilleure prévention et d'une prise en charge plus efficace».

par Rabah Benaouda