L’objectif de ce projet, dont cet hôpital constitue une opération pilote, et qui s’inscrit dans le cadre du programme de coopération entre les deux pays, est de lancer une opération de gestion des déchets hospitaliers, liés aux activités de soins, notamment la traçabilité des déchets et l’organisation du tri. La réalisation du circuit de collecte des déchets, l’audit de l’incinérateur et de la station de traitement des effluents liquides hospitaliers et leur réhabilitation, pour l’élimination des déchets hospitaliers, figure également parmi les objectifs de cette convention. Intervenant à cette occasion, M. Rahmani a indiqué que ces déchets hospitaliers posent "de graves problèmes d’hygiène et de santé publique et constituent une source de pollution permanente de l’environnement". A l’instar des autres pays, "la dépollution des établissements de soins et leur mise à niveau environnementale, permettra à l’Algérie de se placer sur le chemin de l’excellence et la mettre au niveau des standards et normes internationaux" en la matière, a-t-il ajouté.

L’Ambassadeur de Belgique en Algérie a pour sa part souligné l’importance de l’opération, de par sa projection dans un très large avenir et de par aussi, sa valeur d’exemple".
"La coopération algéro-belge est de plus en plus active et opérationnelle, depuis 40 ans, encouragée en cela par les efforts importants déployés par le Gouvernement algérien", a t-il affirmé.

Projet de gestion des déchets de la ville de Mascara

L’Algérie et la Belgique étudient un projet de gestion des déchets de la ville de Mascara pour un montant de 300.000 euros, a indiqué hier l’ambassadeur de Belgique en Algérie, M. Baudouin Vanderhulst "Les parties algérienne et belge étudient activement le projet de gestion des déchets de la ville de Mascara", a indiqué M. Baudouin Vanderhulst, en marge de la cérémonie de signature d’une convention relative au projet de gestion des déchets de l’hôpital Bachir Mentouri de Kouba (Alger), ajoutant que les études de ce projet "ont commencé durant le mois en cours, pour un montant de 300.000 euros".

Le diplomate belge a également précisé qu’une "convention spécifique sera signée, dès que l’identification du projet sera terminée, afin de passer à la phase d’exécution."
Les deux pays "vont travailler ensemble pour que la gestion des déchets multiples se fasse selon les techniques et les conceptions modernes, et une politique de tri et d’incinération systématique", a-t-il dit.