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El Watan | Algérie | 10/04/2013
Cette activité, organisée en collaboration avec plusieurs laboratoires pharmaceutiques et d’entreprises publiques et rivées, a été marquée par la participation de nombreux spécialistes, lesquels ont animé des conférences forts intéressantes sur le diabète.
Donnant une communication sous le thème «le pré diabète», le Dr Akli a tenu à rappeler d’emblée que cette maladie est la 4e cause de mortalité en Algérie. «Pour le moment on évalue le nombre de ceux qui en souffrent à l’échelle nationale entre 3 et 4 millions», a-t-il indiqué devant des centaines de diabétiques ayant pris place dans une salle présentant des infiltrations, en plus de la vétusté de ses sièges.
Les causes de cette pandémie, ajoute le conférencier, «sont dues principalement au changement du mode de vie de la population, au déséquilibre dans son régime alimentaire et au manque d’activités sportives. Les complications peuvent débuter 10 ans auparavant». Pour sa part, Dr Louni, néphrologue, a affirmé que «30% des diabétiques suivent des séances de dialyse», soulignant que «la glycémie détruit les autres organes du corps graduellement, comme les reins qui peuvent «mourir» au bout de 5 ans».
Le Dr Ouardène insiste, lui, sur le rôle et l’importance de l’éducation thérapeutique du patient, précisant que la sensibilisation contre cette maladie doit se faire en amont. Ce professeur relève également le problème de manque de spécialistes, tels que les podologues et les diététiciens, et plaide pour le travail en équipe et la redynamisation des maisons des diabétiques dont la plupart fonctionne avec des moyens dérisoires.
Intervenant dans ce sens, le président de l’ADWB indique que la maison des diabétiques se trouvant à Boudouaou est dépourvue de tout. «Le laboratoire est doté d’un matériel qui a été acquis à 6 millions de dinars mais il n’est pas opérationnel depuis 2 ans faute de réactifs. Le comble est que même le panneau d’indication du centre a été arraché», déplore-t-il, en rappelant avoir demandé la réalisation d’une autre infrastructure similaire à Bordj-Menaiel pour permettre une meilleure prise en charge des patients. Dans le même contexte, M. Mokri regrette l’absence de scanner et de l’IRM au niveau des établissements publics hospitaliers (EPH) de la région.
«Ce n’est pas normal que les malades qui sollicitent des soins au niveau des hôpitaux soient orientés vers le privé pour faire une radio ou autre examen médical», s’indigne-t-il en dénonçant les retards mis pour le lancement des travaux de l’hôpital des 240 lits prévu à l’entrée est de la ville de Boumerdès.
Ramdane Koubabi
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