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Le quotidien d'Oran | Algérie | 07/04/2013
Conçue et animée par le Dr. Kaâbouche Aziz, l'émission a été montée à l'occasion de la célébration, aujourd'hui 7 avril, de la Journée mondiale de la Santé et a rassemblé sur le plateau des professeurs et des médecins constantinois qui ont parlé de ce thème sous ses deux aspects essentiels : la prévention et le traitement.
Aussi, d'entrée de jeu, le professeur Ouchtati a annoncé que «l'essentiel ne réside pas dans le traitement de l'HTA mais dans sa prévention». Et c'est ainsi que le débat a été centré sur la prévention. Ce qui a fait dire au professeur Bouguerba, chef de service de médecine interne au CHU Dr. Benbadis de Constantine, que l'HTA n'est plus l'apanage des gens qui ont dépassé la quarantaine, mais elle touche, aujourd'hui, même des adolescents de 15 ans. Et le débat s'est focalisé sur les différentes méthode pour l'éviter (prise de tension permanente, sport, alimentation, etc. ), en insistant sur un traitement ininterrompu pour ceux qui en sont atteints. Le professeur Ouchtati est revenu pour dire qu'on peut faire baisser maintenant l'HTA et les méthodes thérapeutiques existent. Mais comme prévenir vaut mieux que guérir, il faut que cette prévention commence dès l'école. A la fin du débat, les praticiens ont lancé un appel aux autorités du pays, et au ministère de la Santé en particulier, pour la prise en charge du traitement de l'hypertension artérielle (HTA) et l'éducation de la population contre cette pathologie qui se répand d'une façon inquiétante, en générant d'énormes dépenses à l'Etat et à la société. «La prévention et le traitement de cette pathologie ne peuvent venir que d'une politique de prévention et d'éducation pour préserver la population de ce fléau aussi mortel que le diabète et le cancer réunis», a estimé le professeur Ouchtati. Et de proposer que la tutelle, soit le ministère de la Santé, codifie cette prise en charge et lance des programmes de prévention. «Quant à nous, praticiens, ce qui nous encourage dans cette voie et nous incite à lutter est le fait que l'HTA peut être guérie, que nous pouvons aussi mettre un frein à ses répercussions sur tous les organes du corps humain, tout en diminuant son coût humain et financier.
Mais ce travail nécessite, au préalable, une politique nationale d'éducation et de prise en charge de l'HTA».
D'autre part, parmi les autres mesures préconisées, les intervenants ont mis un accent particulier sur la formation continue des médecins traitants de l'HTA, en signalant le rôle essentiel que doit jouer le médecin traitant pour éduquer les patients et les amener à participer à la prise en charge de sa maladie.
«Quand on sait que des hommes de 35 à 40 ans dissimulent leur maladie, ne veulent pas prendre de tension et lorsqu'ils le font ils n'acceptent pas l'évidence, ne veulent pas se soigner et quand ils le font ils se permettent d'arrêter le traitement comme ils veulent, cela nécessite une éducation et de la sensibilisation, a déclaré le professeur Ouchtati soulignant que, d'un autre côté, il y a des médecins qui se soucient très peu de la formation continue qui leur permet de prétendre, ensuite, à la compétence nécessaire pour convaincre le malade, dialoguer avec lui et parvenir à le convaincre sur le médicament qui lui convient le mieux. Et que dire du médecin qui ne connaît pas les prix des médicaments et rédige des ordonnances qui sont autant de chèques à la charge des malades dont les faibles revenus ne leur permettent pas d'honorer, etc. Autant d'aspects qui doivent être pris en charge dans la prévention et l'éducation des malades mais aussi des médecins, ont considéré les participants à l'émission.
par A. M.
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