Elle se manifeste par un ensemble de symptômes (éternuement, obstruction nasale et écoulement nasal…) dus à une réaction immunologique excessive en présence d’une substance étrangère que l’on nomme allergène.
Il s’agit d’un problème de santé publique, en raison de sa fréquence et de ses conséquences sur la qualité de vie et du risque que cette maladie se complique en asthme.

C’est une maladie mondialement répandue qui affecte 20 à 40% de la population et dont la prévalence est en augmentation. En Algérie la rhinite allergique prend de plus en plus de proportions puisque plus de 25% de la population en sont atteints selon une enquête réalisée en 2001. L’ampleur de cette maladie et une prise en charge pas toujours de qualité ont poussé un groupe d’experts et de médecins spécialistes de se réunir sous la houlette du professeur Douaghi, chef du service allergologie à l’hôpital Beni Messous, afin de mettre en place un consensus sur le diagnostic et le traitement de la rhinite allergique dans le but d’arriver à mettre fin au «nomadisme» dont souffre le malade obligé de consulter plusieurs médecins et de subir plusieurs traitements avant de diagnostiquer une rhinite allergique.

Mettre en place un consensus c’est rédiger, éditer et diffuser des recommandations sur la maladie en prenant en compte les avancées actuelles en matière de diagnostic et de thérapie.

Le consensus est une sorte de guide de poche de référence adressé particulièrement aux médecins généralistes afin qu’ils puissent orienter leurs malades vers le bon spécialiste et mettre en place un socle commun ou une fiche qui accompagne le malade tout au long de son traitement. Ce consensus a également pour but la mise à jour des connaissances des cliniciens en matière de rhinite allergique et de proposer une approche diagnostique basée sur des preuves.

Par ailleurs les participants à ce consensus font appel aux décideurs politiques afin de mettre en place un programme national des maladies allergiques.