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Le quotidien d'Oran | Algérie | 31/03/2013
Contrairement aux maladies dites lourdes, telles que le cancer, la gamme thérapeutique du diabète est la plus moderne. Le professeur Habitouche a précisé que notre pays est bien loti en matière de prise en charge du diabétique, que ce soit sur le plan social ou sanitaire. Le point noir qui pose encore problème, c'est le dépistage précoce. Le professeur a indiqué que 50% des personnes diabétiques ne se rendent compte de leur maladie que tardivement, ce qui entraîne le plus souvent des complications sanitaires plus importantes, notamment un problème rénal ou ophtalmologique.
Le professeur Habitouche remet en cause les chiffres avancés : «On dit que 10% de la population sont atteints de diabète, mais je pense que ces pourcentages et ces chiffres sont très loin de la réalité». Il a estimé qu'avant d'avancer des chiffres, il faut, en premier lieu, lancer des campagnes de dépistage actives, à travers le territoire national. Il faut aller vers les familles, au travail, en milieu sportif et faire des dépistages, a-t-il préconisé.
Selon ce praticien, le diabète le plus redouté, c'est le diabète de type 2 anciennement connu sous le nom de diabète non insulino dépendant (DNID) ou diabète de l'adulte. Pour ce type de diabète, le pancréas produit l'insuline, mais le corps ne peut pas traiter ou y répondre comme il le devrait normalement. Ce type de diabète silencieux est généralement détecté tardivement en raison de l'absence de la culture du dépistage chez nos citoyens, indique le professeur Habitouche. La grande partie de nos malades diabétiques adultes ne se rend compte de sa maladie qu'après 5 ou 6 ans. Pour le diabète du type 1, ou diabète juvénile (moins de 30 ans), il est expressif parce que quand quelqu'un en souffre, son pancréas perd sa capacité de produire de l'insuline, et la maladie est tout de suite détectée. Les médecins et les organisateurs de ces portes ouvertes recommandent une nutrition saine et des activités physiques (sport pour les jeunes, la marche pour les adultes) ainsi qu'une sensibilisation intelligente au niveau des écoles.
par M. Aziza
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