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Revue de presse

Révision des traitements par l'agence européenne du médicament (EMA) : une nouvelle thérapeutique en diabétologie mise à l’index

El Watan | Algérie | 31/03/2013

L’Agence européenne du médicament s’attelle à réviser certains traitements en cours l La balance, bénéfice /risques, de nombreuses molécules est donc à revoir l La dernière en date concerne les incrétines, un des traitements indiqués pour le diabète de type 2. La liste des médicaments mis sous la loupe des hautes autorités internationales de santé s’allonge de plus en plus. Après le Médiator, qui a fait couler beaucoup d'encre, d’autres molécules sont actuellement sous les feux de la rampe. Quelques jours après une décision analogue de la FDA, l'EMA annonce à son tour le lancement d'«investigations sur les données concernant le risque pancréatique des traitements basés sur la GLP-1 dans le diabète de type 2 ».Les agonistes du récepteur au glucagon-like-peptide-1 (GLP-1) et les inhibiteurs de la dipeptidylpeptidase-4 (DPP-4), enzyme dégradant le GLP-1, sont concernés par cette investigation.

Une décision prise suite à la récente publication dans Diabetes, d'une étude associant les incrétines à un risque accru de pancréatite et de métaplasie des cellules ductales. Cette étude n'est toutefois pas la première. Le journal American Medical Association a, lui aussi, publié dernièrement une étude montrant un doublement du risque d'hospitalisation pour pancréatite aiguë chez les diabétiques de type 2 traités par éxénatide (Byetta®) et sitagliptine (Januvia®).

L’EMA a souligné dans son communiqué que : «des effets sur le pancréas ont été identifiés comme un risque possible de ces traitements durant leur évaluation initiale, du fait de leur mécanisme d'action». L’étude en question concernait huit sujets diabétiques traités par incrétines, 12 sujets également diabétiques, mais traités sans incrétines, et 14 autres non-diabétiques. Dans le premier groupe, une augmentation de la masse pancréatique de l'ordre de 40% a été constatée. Cette augmentation de masse s'accompagne d'augmentations significatives de la prolifération des cellules exocrines, et des images dysplasiques.

Pis encore, la masse de cellules bêta, réduite d'environ 60% chez les sujets diabétiques du second groupe, était augmentée d'un facteur 6 chez les sujets traités par incrétines. L'hyperplasie des cellules endocrines est par ailleurs significativement plus fréquente chez les sujets traités par incrétines. Ainsi, le Committee for Medicinal Products for Human Use, et le Pharmacovigilance Risk Assessment Committee de l'EMA, sont donc officiellement chargés d'enquêter sur ces résultats, afin de «déterminer la nécessité de possibles actions supplémentaires de régulation».

Pour le moment cependant, l'EMA indique «n'avoir abouti à aucune conclusion», et souligne l'absence «de changement dans les recommandations d'utilisation de ces traitements». Il n'est pas nécessaire que les patients interrompent leur traitement, note l'agence. Quant aux professionnels de santé, ils «doivent continuer à prescrire ces traitements en accord avec les informations produites». Il est à rappeler que la revue Prescrire a dévoilé dans un dossier spécial de son numéro de février, la liste des «médicaments à écarter pour mieux soigner». La rédaction a donc établi sa propre liste noire en s'appuyant sur les analyses publiées dans la revue de 2010 à 2012. Au final, elle comporte plusieurs dizaines de médicaments dans de nombreux domaines de la médecine. La cardiologie, la psychiatrie et la rhumatologie sont particulièrement touchées.

Le comité de rédaction de Prescrire demande le retrait du marché de ces tratements dans les plus brefs délais. Aura-t-il gain de cause ? «Les autorités de santé n'ont pas fait leur travail de protection des patients en autorisant ou en laissant ces médicaments plus dangereux qu'utiles sur le marché malgré des signaux d'alerte manifestes», indique la revue. Seuls «deux médicaments ont contribué à améliorer, modérément, la prise en charge de certains patients et sont donc cités : l'Abiratérone (Zytiga®), en troisième intention dans le cancer métastasé de la prostate et le Bocéprévir (Victrelis®) en association avec les traitements usuels de certaines hépatites C chroniques. Ces deux médicaments ont une certaine efficacité, mais aussi des effets indésirables importants, qui limitent leur intérêt», note la rédaction.

Les médicaments mis en cause

La liste contient des médicaments largement utilisés en cardiologie (Razilez, Lipanthyl, Befizal, Lipanor, Procoralan, Adancor, Vastarel...), en cancérologie (Removab, Vectibix, Yondelis...), en dermatologie/allergologie (Protopic, Primalan...), en diabétologie/nutrition (les Glipines, le Xenical), en gynécologie/endocrinologie (Livial), en gastro-entérologie (Motilium, Resolor), en infectiologie (Izilox, Ketek), en neurologie (Sibelium, Tysabri, Tasmar), en psychiatrie (Valdoxan, Ixel, Stablon, Effexor LP, Sycrest, Stresam, Zyban, Champix), en pneumologie/ORL (Vecation, Pholcodine, les décongestionnants vasoconstricteurs par voies orale et nasale, Xolair, Esbriet...), ainsi que des anti-inflammatoires (Celebrex, Arcoxia, Dynastat, Idarac, Ketum gel, Acupan, Nexe, Feldène), des traitements contre l'ostéoporose (Fosamax, Prolia, Protelos, Forsteo), l'arthrose (art 50, Voltaflex) et divers autres médicaments.

Djamila Kourta

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