Une telle décision, ont confié ces travailleurs, «entraînerait inévitablement de nombreuses répercussions socioéconomiques locales, notamment la suppression de l’autonomie budgétaire qui affecterait la gestion, la réduction en matière de recrutement des personnels et surtout la remise en cause de l’importance du projet stratégique puisque», affirment-ils, «l’officine a une vocation régionale de couvrir les besoins en produits pharmaceutiques de l’ensemble des régions limitrophes de la wilaya».

Le ministre a promis d’examiner, avant de se prononcer, tous les aspects liés au projet en question qui a été lancé en juillet 2012 et qui peine à démarrer en raison d’une foule de problèmes internes, signalent ces protestataires. Ces derniers évoquent, entre autres, la lenteur dans la mise en place rapide des infrastructures indispensables, l’absence des conditions minimales de travail et le refus de la direction locale de confirmer les employés dont plusieurs ont saisi l’Inspection du travail.

M. Nadjah