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Revue de presse

Séminaire sur les maladies de l’œil à Blida : le dépistage précoce pour éviter la cécité

El Watan | Algérie | 26/03/2013

La prise en charge d’un glaucomateux coûte les yeux de la tête. Le prix d’un flacon de collyre est de 2000 DA. Le glaucome représente la deuxième cause de cécité en Algérie après la cataracte. Avec une prévalence qui dépasse les 4% parmi la population ayant la quarantaine et plus, elle tend à devenir un vrai problème de santé publique en Algérie, et même de par le monde. Le glaucome est dû à une augmentation progressive de la pression oculaire ou tonus oculaire, aboutissant, en l’absence de traitement, à la destruction progressive des fibres nerveuses du nerf optique. Cela provoque, en phase terminale, une cécité irréversible.

«C’est une maladie silencieuse, indolore et très dangereuse. Contrairement à la cataracte, le glaucome est une maladie irréversible aux stades ultimes. Il n’y a pas de symptômes proprement dit. Passer par un bilan ophtalmologique, à savoir la prise de la pression oculaire, l’examen du nerf optique et la réalisation du champ visuel s’avère incontournable pour déceler la maladie dans ses phases préliminaires», explique Mohamed Tahar Nouri, chef du service ophtalmo au CHU de Béni Messous et président de l’Association nationale de lutte contre la cécité, lors de la première journée d’ophtalmologie organisée conjointement par l’université de Blida et le service ophtalmo du CHU de Blida.

Les enquêtes révèlent, selon le Pr Nouri, qu’un glaucomateux seulement sur trois connaît sa maladie, d’où la nécessité de procéder systématiquement, après la quarantaine, à au moins une consultation tous les deux ans, tout en se dotant de lunettes de presbytie achetées auprès d’un opticien agréé, et ce, après consultation d’un médecin spécialiste.

La cécité : drame psychologique

Au vu du taux de prévalence du glaucome en Algérie, Mohamed Tahar Nouri tire la sonnette d’alarme. Le suivi, le traitement et la prise en charge d’un glaucomateux coûte les yeux de la tête ! «Les graves maladies de l’œil, c’est tout d’abord un drame psychologie et pour le concerné et pour sa famille. C’est aussi une lourde charge, notamment financière, pour la famille du malade. Un flacon de collyre, pour diminuer le tonus oculaire, coûte 2000 DA et il est à prendre à vie. Un examen du champ visuel qui s’effectue au début de l’évolution de la maladie, une fois tous les trois mois, revient à 4000 DA chez le privé.

Ces charges sont remboursées d’une manière dérisoire par la CNAS ; aussi, les malades sont dissuadés et souvent ne vont même pas se faire rembourser. Nous, en tant qu’association, plaidons pour une prise en charge à 100% de l’ensemble des traitements des pathologies provoquant la cécité. Il vaut mieux prendre le traitement et le suivi des ces maladies en charge par les pouvoirs publics, que d’avoir une personne qui sera complètement dépendante de la famille et de la société à cause de la cécité», alerte-t-il.

Les malvoyants et les verres correcteurs

Un autre fléau qui risque d’augmenter la prévalence de cécité en Algérie est que les malvoyants ne portent souvent pas de verres correcteurs. Ce constat, selon le docteur Toufik Hamchi, chef du service ophtalmo au CHU de Blida, découle d’une première enquête déclenchée en 2012, et qui a porté sur un échantillon de 28 680 élèves scolarisés issus de différents quartiers défavorables de la commune de Blida. 689 élèves étaient des malvoyants qui ne portaient pas de verres correcteurs. Sur 700 élèves issus du quartier très pauvre de Ben Achour, 70 élèves malvoyants ont été pris en charge par le mouvement associatif, parce que leurs parents, vivant en-deçà du seuil de pauvreté, ne pouvaient le faire.

Une deuxième enquête déclenchée en 2013, et qui a porté sur 770 élèves de la commune de Meftah, a révélé un chiffre de 44 élèves malvoyants qui ne portaient pas de verres correcteurs. Ces chiffres témoignent, selon nos interlocuteurs, de la gravité de l’ensemble des pathologies qui provoquent la cécité définitive et appellent à ce que ces fléaux soient considérés comme des problèmes de santé publique nécessitant le déclenchement d’un programme national de dépistage précoce, ainsi que la promulgation de nouveaux mécanismes de prise en charge urgente.

Mohamed Abdelli

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