Basés sur des programmes internationaux élaborés, les ateliers, encadrés par Dr Mey Redouane, de l’université de Aïn Echems (Egypte), spécialiste de la santé psychologique, comporteront diverses thématiques d’application au profit des parents d’enfants autistes et des éducateurs spécialisés, ou nouvellement recrus (psychologues et orthophonistes, entre autres), sachant que dans notre pays cette psychopathie demeure largement méconnue, difficile à diagnostiquer, voire taboue.

L’autisme, -différent du handicap mental-, et les troubles y afférents, les symptômes, les caractéristiques de l’enfant autiste, les divers degrés de la pathologie, seront passés en revue à travers divers programmes devenus incontournables, tel par exemple le programme canadien Apprentissage, behaviourisme appropriated (ABA), en images, avec une structuration de l’espace et du temps, basé sur les repères, essentiels pour l’enfant autiste. Il faut dire que c’est grâce au courage et à la détermination d’une femme, Badia Boufama, que l’association Wafa est née en 2004. Mère elle-même d’un enfant autiste, Lokman, elle entame ce combat avec d’autres parents d’enfants en difficulté mentale.

A l’époque, elle était dans une grande «errance», selon son propre mot, elle ne savait quoi faire face à ces enfants «étranges, parfois agressifs, et qui semblent si étrangers à notre monde». Depuis, bien du chemin a été parcouru en matière de prise de conscience, surtout que cette maladie prend une ampleur alarmante dans le monde.