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Le quotidien d'Oran | Algérie | 18/03/2013
Les factures de médicaments sont désormais assainies en l'espace de quinze jours au maximum suite à l'adoption de nouvelles dispositions financières pour effacer toutes les dettes et garantir la disponibilité des médicaments», assure le chargé de communication de cet hôpital. Selon la même source, la facture des médicaments a atteint 396,6 millions de dinars depuis le début de l'année en cours, dont 389 millions de dinars de médicaments achetés auprès de la PCH, 7 millions de dinars auprès de fournisseurs privés et 76.744 dinars pour l'Institut Pasteur (IPA). «Nous dépensons annuellement 300 milliards de centimes en moyenne pour les médicaments. La moitié de cette facture, soit 150 milliards de cts, concerne des anticancéreux», avoue notre source tout en précisant que «la situation financière du CHUO n'a jamais été aussi meilleure».
Le Conseil interministériel de fin octobre dernier consacré au cancer avait décidé une série de dispositions financières pour régler d'une manière définitive la pénurie de médicaments. Parmi ces mesures : le gel de la dette de la PCH et l'adoption du gré à gré simple comme procédure d'achat entre les établissements de santé publics et la PCH ainsi que le doublement du montant alloué par l'Etat au traitement du cancer, rappelle-t-on. Le remboursement d'une trentaine de médicaments anticancéreux, sous formes sèches (gélules ou comprimés), par la Sécurité sociale, a été parmi les décisions retenues à l'issue de ce Conseil interministériel (CIM) présidé par le Premier ministre Abdelmalek Sellal. Le montant alloué par l'Etat pour la prise en charge du cancer est passé de huit (8) milliards de dinars à 20 milliards de dinars en 2012. Cette augmentation des ressources financières a permis d'augmenter la disponibilité de certains produits au niveau de la PCH à plus de six mois et, par conséquent, de garantir les cures. La principale mesure décidée par le Conseil interministériel a été d'arrêter le gré à gré simple comme procédure d'achat entre les établissements publics de santé et la PCH. «Le souci qu'avait la PCH était que la disponibilité financière allouée chaque année aux hôpitaux pour la prise en charge et l'approvisionnement des produits pharmaceutiques n'était pas mobilisable immédiatement du fait que la réglementation impose aux hôpitaux de faire des appels d'offre». Actuellement les hôpitaux font un marché à commande auprès de la PCH. Cette procédure de gré à gré simple a autorisé à soulager la contrainte de recouvrement des créances de la PCH.
par Sofiane M.
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