En effet, cette praticienne a affirmé que c'est une situation qu'on peut éviter pour ne pas arriver à l'insuffisante rénale chronique terminale car, une fois arrivée à ce stade, la maladie n'est plus curable et le médecin est obligé de programmer le patient à l'hémodialyse.

Plusieurs aspects de cette maladie ont été abordés : les médicaments, les produits de contraste utilisés lors d'un examen radiologique, les situations de lithiases, des malformations qu'on peut traiter à temps pour éviter justement l'installation de l'insuffisance rénale, etc. La première partie de la journée d'étude s'est terminée dans l'après-midi par des recommandations portant sur l'action du médecin généraliste pour lui donner les conseils utiles à la prise en charge du patient, pour dépister et diagnostiquer la maladie rénale et pour éviter de prescrire ou d'entraîner des situations de nature à compliquer l'insuffisance rénale.

La seconde partie a été consacrée à la transplantation rénale au cours de laquelle le cheikh Othmane Amokrane, représentant le secteur religieux, a expliqué en profondeur la position de la religion à propos de cette activité de transplantation d'organes, soit en plaçant la question du côté du donneur, par prélèvement d'organes sur un cadavre, ou de celui du receveur. Il conclura alors en affirmant qu'étant donné le caractère humanitaire de cet acte susceptible de sauver des vies humaines, la religion musulmane n'est pas contre la transplantation rénale, pourvu que celle-ci obéisse à certaines conditions scientifiques et juridiques. « L'Islam a mis à ce propos une seule ligne rouge à ne pas franchir : le commerce d'organes », a complété un homme de religion. Cette seconde partie s'étant terminée tard dans l'après-midi, nous n'avons pas pu connaître les recommandations faites à ce propos par les médecins et spécialistes.

par A. M.