Aussi, lors de précédentes activités similaires, il n’y a pas eu bousculade pour, notamment, se faire inscrire pour la séance du dépistage, laquelle se déroule à Alger. Des citoyennes nous ont confié à ce propos que le mieux aurait été de bénéficier de ce service dans une structure de santé locale. Pour rappel, de nombreux cas de cancer sont enregistrés chaque année dans la wilaya, alors que beaucoup de femmes atteintes de cette maladie interrompent leur prise en charge en raison de leurs mauvaises conditions sociales, ou se tournent vers la médecine alternative.

Dans ce cadre, signalons que la direction de la santé et de la population envisage de réhabiliter les caravanes transportant des équipes de soins en milieu rural qui avaient pour habitude de sillonner les zones éparses afin d’apporter une assistance médicale précieuse. Mais d’aucuns attendent l’affectation d’un personnel médical spécialisé pour faire fonctionner les équipements en place, tels que les scanners et l’appareil de mammographie.Un déficit à combler pour permettre aux structures réhabilitées depuis plusieurs mois d’ouvrir leurs portes aux malades.

On citera l’exemple des urgences médico-chirurgicales de Khemis Miliana, qui risquent de voir leurs équipements ultra neufs se détériorer avant leur mise en service, ou encore le centre de soins pour toxicomanes. Enfin, signalons que le projet de l’hôpital des 240 lits du chef-lieu de wilaya de Aïn Defla, inscrit en 2008, ne verra pas le jour avant deux ans, au grand dam d’une population contrainte de se déplacer ailleurs quand les moyens le permettent ou de mourir faute d’une réelle prise en charge.

Aziza L.