Cette opération de redressement, opérée par la DSP, comportera trois phases distinctes. La première sera consacrée à la réhabilitation des centres de santé, au nombre de trente, la seconde touchera la réalisation de nouvelles structures d’accueil et la dernière concernera l’acquisition de nouveaux matériels pour le CHU et les centres de santé. M. Damèche, DSP de Constantine, nous dira : « Toutes ces opérations ont un seul but : améliorer la qualité des soins. Les indicateurs de santé ne sont plus au rouge et beaucoup de moyens sont mis à la disposition de la DSP.

Cela va nous permettre de bâtir un centre de santé à Sissaoui, un second à Aïn Smara, la rétrocession de l’hôpital militaire de Didouche Mourad, d’une capacité de 240 lits, et enfin une grosse structure mère-enfant d’une capacité de 80 lits. Nous comptons sur toutes ces nouvelles réalisations pour alléger un peu le fardeau qui pèse sur le CHU afin d’essayer de lui redonner sa vocation d’enseignement et de recherche. » En 2005, 14 milliards ont été consacrés à la réalisation et la réhabilitation, alors que 7 autres seront dépensés pour l’acquisition de nouveaux équipements. En 2006, 35 milliards seront affectés à la réalisation et 18 à l’équipement.

Pour 2007, le DSP prévoit 96 milliards pour la réalisation et 27 pour l’équipement, un budget sans cesse croissant qui permettra « en plus de la construction de nouveaux centres de santé et la modernisation du matériel, d’essayer de relever le défi le plus important dans le secteur de la santé : humaniser les soins en investissant dans l’humain, de l’agent de sécurité au médecin », nous dira encore le DSP. On apprendra aussi que le CHU, après une attente qui n’aura que trop duré, bénéficiera d’un nouveau scanner et d’un IRM dans les prochaines semaines, en plus de matériels de réanimation et d’urgence, d’imagerie, de fauteuils dentaires, de gynécologie et d’ambulances.

Enfin, la DSP prévoit l’extension d’un Centre anticancéreux de Constantine (CAC) et la réalisation d’un deuxième, ce qui aura pour conséquence d’alléger un tant soit peu la tension qui prévaut au service des cancéreux.

Hamid Belagha