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La Tribune | Algérie | 23/02/2013
Un problème soulevé régulièrement aussi bien par les malades à travers l’association nationale SOS hépatites qui les représente, que par les spécialistes qui font savoir que l’hépatite virale constitue la première cause de cirrhose et du cancer du foie, et que plus de 70% des sujets affectés évoluent vers une forme chronique.
Il est désolant de relever le manque en centres de dépistage et de faire l’éternel constat de l’absence de médicaments, un état de fait qui compromet sérieusement les chances de guérison des malades et met leur vie en danger. Les pénuries sont dénoncées par les spécialistes qui déplorent l’impossibilité pour les personnes atteintes de suivre leur traitement sans interruption en raison des ruptures de stocks, fruit d’une gestion aléatoire.
Certains d’entre eux n’hésitent pas à montrer du doigt la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) qui «ne dispose même pas d’un programme de prévision dans la mesure où les hôpitaux n’établissent pas ces programmes à temps, ce qui explique ces ruptures de stocks» selon eux.
Ceci démontre que l’indifférence des pouvoirs publics est à la mesure de la gravité de cette pathologie «pourtant mortelle». Les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) indiquent qu’une personne sur 12 est affectée par l’hépatite B ou C à travers le monde, soit 500 millions de personnes – plus de 10 fois le nombre de personnes infectées par HIV/AIDS – et que cette maladie tue un million de personnes chaque année à travers le monde, faute d’accès au traitement et au diagnostic.
Il faut savoir que le virus de l’hépatite est plus nocif que celui du sida, 10 fois plus résistant et 100 fois plus contagieux, ce qui démontre à quel point les risques de contamination sont importants. Se prémunir de cette pathologie reste le meilleur moyen de l’éviter, encore faut-il connaître les gestes à ne pas faire lorsqu’on connaît les facteurs de transmission. La sensibilisation de la population est encore une fois
primordiale dans un pays où de nombreuses déficiences entravent l’accès aux soins, surtout lorsqu’il s’agit d’une maladie aussi redoutable que l’hépatite.
Par Rachida Merkouche
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