Les éminents spécialistes qui se sont relayé dans la présentation de leurs exposés, ont insisté sur l’«impératif d’élaboration d’un diagnostic fiable et ponctuel, ainsi que la nécessité de connaissance parfaite du malade et de ses antécédents sanitaires». Le Pr Hamri du CHU de Constantine, qui a développé la problématique de l’accident ischémique transitoire (AIT) et de l’accident ischémique constitué (AIC), dira à ce effet : «Il est salutaire de chercher les facteurs de risque, (complications cardiaques, cholestérol, diabète) pour faire un bon diagnostic».

Et de poursuivre : «Une épilepsie peut être diagnostiquée par un généraliste en écoutant son malade, et avec peu de gestes on peut réduire les accidents vasculaires cérébraux (AVC)». Le Dr Boumaza de l’EPH d’Oum El Bouaghi, a, de son côté, mis en avant les priorités de prise en charge du malade, la reconnaissance des signes, la prévention et le traitement des complications infectieuses en cas de suspicion d’un AVC. A noter que les thèmes de «la première crise d’épilepsie inaugurale de l’adulte» et «les nouvelles stratégies de prise en charge d’un état de mal épileptique», décortiqués respectivement par M. Dris, un neurologue libéral et son confrère du CHU Constantine, Dr A. Boulefkhad, ont donné lieu à des débats d’un niveau relevé.

Mahmoud Boumelih