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La Tribune | Algérie | 16/02/2013
Des pansements tâchés de sang ne manquent pas dans les recoins, notamment dans les couloirs qui servent de salles d’attente et que le personnel d’entretien «oublie» de nettoyer convenablement. Il n’est pas rare de voir une infirmière ou un médecin user de désinfectants et d’outils destinés aux patients - il faut dire qu’ils n’ont pas le choix - et astiquer leur matériel et leurs instruments, et des garde malades désinfecter la table de leur proche hospitalisé et passer la serpillère dans «leur» salle. Les responsables ne semblent pas en avoir conscience, la situation n’est vécue que par ceux qui s’y rendent et qui, de ce faite, s’exposent au risque d’être contaminés et même de faire l’objet de complications pouvant conduire à la mort. Si l’hygiène fait défaut dans les hôpitaux, la sensibilisation n’est pas non plus au cœur des préoccupations afin d’épargner aux visiteurs un sort néfaste. Rares sont ceux qui, parmi ces derniers, craignent le contact avec les équipements (poignées de portes, balustrades, murs et autres objets infectés au plus haut point), alors que d’autres sont loin d’en connaître la gravité et y emmènent même leurs enfants. Les riverains ne sont pas épargnés, eux qui inhalent chaque jour que Dieu fait les émanations dégagées par les incinérateurs d’un autre âge. Il sera toujours question de doter les hôpitaux d’incinérateurs répondant aux normes internationales, mais il ne paraît pas pour les responsables plus qu’urgent d’en finir avec ce matériel brinquebalant qui répand des rejets toxiques pour les malades et pour l’environnement immédiat.
Par Rachida Merkouche
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