«A la fin de cette assemblée générale, a affirmé M. Aib, un accord a été dégagé pour reporter la grève de 15 jours à compter de la date du 12 février en cours. En parallèle, nous avons décidé, au cours de la même réunion, de provoquer une réunion avec le directeur de wilaya de la santé, de la population et de la réforme hospitalière, pour discuter des dossiers de l'agence Endimed implantée à la nouvelle ville Ali Mendjeli et du cas de la réouverture de la pharmacie de notre collègue Boudersa Mounir, située également dans la même ville, qui demeure fermée depuis bientôt deux mois. Ces deux dossiers sont encore ouverts. Nous avons également sollicité le chef de la sûreté de wilaya pour une réunion commune afin de discuter du dossier du registre des psychotropes, le fameux ordonnancier ». Enfin, le représentant de la Snapo a assuré que son syndicat prévoit qu'à la fin de ces deux consultations, une autre assemblée générale sera tenue avec ses adhérents, les pharmaciens d'officine, afin de prendre les décisions qui s'imposeraient en fonction des résultats de ces deux consultations.

Rappelons que le règlement des deux dossiers en question réclamé par les pharmaciens de la wilaya, celui de la gestion efficace des substances jugées dangereuses pour la santé publique par les services de sécurité et celui de l'agence Endimed qui a été transférée, illégalement selon eux, de la commune de Constantine à celle d'El-Khroub qui gère la nouvelle ville Ali Mendjeli, est exigé par la Snapo. Ces deux questions sont à la base de la décision prise par les pharmaciens de recourir à une grève générale de 24 h qui sera suivie, éventuellement, dans les 24 h qui suivront la première, d'une seconde grève de 3 jours, tout en assurant un service minimum.

par A. Mallem