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Le jeune indépendant | Algérie | 09/02/2013
S’agissant de l’exercice illégal de la pharmacie, le conférencier a fait savoir que beaucoup de pharmacies, de sociétés de distribution et de laboratoires avaient été proposés à la fermeture, pour location de diplôme, absence de pharmacien directeur technique ou de pharmacien biologiste. «Il y a des pharmacies sans pharmacien, alors qu’en parallèle, beaucoup de diplômés universitaires dans le domaine sont au chômage», a-t-il regretté. Pour lui, «les bonnes pratiques, la responsabilité pharmaceutique et la formation» sont les missions que le Conseil de l’ordre se propose d’accomplir. Tout en rappelant les missions du Conseil de l’ordre national des pharmaciens, dont la régularisation de l’accès à la profession et le respect des règles déontologiques, le Dr Benbahmed a indiqué que 13 000 pharmaciens sont inscrits à l’ordre et composent le tableau national qui regroupe l’ensemble des catégories. Toutefois, l’intervenant a tiré la sonnette d’alarme concernant la multiplication des pharmacies sans le moindre respect des normes. Il a déploré les installations d’officines non réglementaires qui se sont multipliées dans certaines wilayas, et ce en dépit de l’opposition constante du Conseil de l’ordre des pharmaciens. «Le développement de la concurrence encourage inévitablement les pharmaciens à commettre des actes préjudiciables à la santé publique, tels que la vente des psychotropes sans ordonnance», a estimé le Dr Benbahmed, qui n’hésite pas à qualifier les pharmaciens de simples commerçants. Par ailleurs, l’absence de l’inspection pharmaceutique sur le terrain, qui a la prérogative de faire le suivi du travail accompli par les pharmaciens a eu, selon l’interlocuteur, un impact négatif sur l’organisation du marché pharmaceutique en Algérie. D’autre part, le président de l’ordre des pharmaciens a appelé à prendre la profession de pharmacien comme un service public et non un commerce à gain facile. Le Dr Amir Touafek, vice-président de l’ordre chargé de l’industrie, également président de la commission nationale de la déontologie et de la réglementation, s’est demandé, pour sa part, si la production locale était en mesure de répondre aux objectifs fixés par les pouvoirs publics d’atteindre 70% en 2015. «Aujourd’hui la production locale des médicaments représente 35% du marché algérien des médicaments. Ce dernier est appelé à doubler pour atteindre les 70% escomptés par les pouvoirs publics, en 2015», a expliqué le Dr Touafek. A ce titre, il a soutenu que «les unités de production dont disposent le pays ne sont pas en mesure de fabriquer des médicaments pour les différentes formes de cancer, l’alzheimer et le parkinson». Pour lui, il est vital que les laboratoires étrangers implantés en Algérie fabriquent des médicaments biotechnologiques.
Écrit par Lynda Louifi
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