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La Tribune | Algérie | 09/02/2013
Pourtant le virus a fait son apparition ces derniers jours du côté de la Kabylie ! Ce n’est qu’un extrait de la passivité exprimée en temps de relâche. Il n’empêche que les associations locales quoique diminuées en termes de moyens tentent de sensibiliser les citoyens et de concourir à la lutte en faveur des personnes en leur prodiguant les premiers conseils à suivre en cas d’apparition de maladies parmi les plus fréquentes à incidence inquiétante.
Le diabète occupe la première place à Constantine. Il reste pris à bras le corps et adouci par les informations des mécènes qui apportent leurs connaissances aux patients afin de leur permettre une meilleure hygiène de vie. Cela ne devra pas dissimuler les autres concours des sphères actives notamment en matière de prévention contre le cancer du sein chez la femme, les hépatites, les maladies cardiovasculaires, et le suivi rigoureux du calendrier vaccinal au profit des bas âges. Telles sont les actions les plus répandues dans la région avec le concours de la société civile et le soutien de la direction de la santé de wilaya. A ce titre, celle-ci par le biais de son directeur ne cesse de lancer des appels aux diverses associations désireuses de participer aux programmes de préventions. Mais rares sont celles qui frappent aux portes de la DSP, affirme la même source. «Une réorganisation dans le travail accompli par les acteurs préventifs permet de mieux réguler le champ d’action et ce à travers un planning en marche non seulement en dates précises mais à longueur d’année pour une meilleure sensibilisation sur les maladies ou affections existantes», note le directeur. Une sollicitation qui tarde à se généraliser au niveau de la wilaya.
Pour cela il y a des raisons : une partie des associations veulent voltiger de leurs propres moyens et ailes sans passer par la couverture des officiels, alors que le passage systématique sous la coupe des responsables locaux de la santé, selon des observateurs, pourra leur conférer une intervention plus efficace puisqu’elles bénéficient d’orientations et de soutien non pas financier mais d’ordre organisationnel. Toutefois la prévention et la sensibilisation sans mécanismes fiables et durables traduits en dépistage précoce s’avèrent parfois caduque. C’est le maillon qui manque au dispositif admet un médecin. Les observations en amont ne sont pas assurées dans toutes les branches médicales.
Et celles qui en bénéficient demeurent sous exploitées. «La plupart des citoyens évitent les examens préliminaires pour écarter ou affirmer une présence pathologique. Et ce n’est qu’en consultation générale qu’ils s’aperçoivent de la présence d’une éventuelle pathologie», soutient-il. Une hésitation qui n’est pas fortuite notamment quand il s’agit de grande affection. La prise en charge laisse à désirer devant le manque criard de plateaux techniques et de médicaments (cas des affections chroniques). Malgré le fort budget alloué au secteur, ce dernier bat de l’aile et piétine sans pouvoir assurer un suivi sans faille aux malades hospitalisés ou en ambulatoires concernés par des séances de radiothérapie, par exemple. Sensibilisation et dépistage reste un tandem indissociable pour endiguer les maladies, voire réduire leur fréquence. Un troisième paramètre vient s’y inclure délicatement. Il s’agit de la prise en charge. Du coup alléger du problème de la santé publique avec toute sa nomenclature pesante sur le Trésor et sur la vie de la population renvoie sans conteste à ce groupement.
Nasser Hannachi
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