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Le quotidien d'Oran | Algérie | 09/02/2013
Il y a une composante génétique et des facteurs d'environnement comme la sédentarité, la malnutrition, le tabac. «C'est pourquoi, nous disons que la meilleure attitude à avoir devant ces anomalies, qui sont le résultat d'une mauvaise hygiène de vie comme l'obésité, le diabète et l'hypertension, c'est la prévention. Elle doit commencer dès l'enfance. Ces anomalies prennent leur actif dès l'âge pédiatrique. Il faut favoriser l'activité physique chez l'enfant. Malheureusement, dans notre pays, le sport scolaire a disparu des établissements scolaires. Il n'y a plus de terrains vagues pour que les enfants aillent jouer, car les terrains ont été squattés par les uns et les autres. De même que l'allaitement maternel a été abandonné par les mamans occidentalisées, alors qu'en Suède, le pourcentage d'allaitement est de 100%, en Algérie, il est de 12%. De plus, le Coran incite à l'allaitement maternel. C'est un élément important dans la prévention contre les maladies cardiaques. Il faut aussi améliorer l'alimentation par l'application des lois pour diminuer le sel et en interdisant le tabac dans les espaces publics». Quant au Pr. Leïla Boutlélis, chef de service cardiologie au CHUO, elle a attiré l'attention sur la consommation excessive de sel dans notre pays. Pour prévenir contre l'HTA, il faut agir en coordination avec les autorités afin de diminuer le taux de sel dans l'alimentation. Il n'y a pas que le pain qui est salé mais les chips sont hyper salées. Il faut aussi installer des diététiciens au niveau des établissements hospitaliers afin de contrôler la nourriture qu'on présente aux malades car dans mon service, certes, on donne du pain sans sel aux patients mais accompagné d'une alimentation salée. Cela ne règle pas le problème». D'autre part, le reproche qui a été fait aux médecins est d'avoir abandonné la prescription d'un régime peu salé aux malades qui viennent pour consultation. L'autre constat est que les patients sont mal traités. 20% seulement atteignent la cible tensionnelle.
par Mokhtaria Bensaâd
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