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Le quotidien d'Oran | Algérie | 12/02/2013
Réaffirmant sa conviction que le secteur privé doit venir «en appoint» au secteur public, Mohamed Bekkat Berkani a appelé les cliniques privées à s'organiser en groupements d'intérêts afin de mettre un terme aux dépassements et manquements régulièrement enregistrés en termes d'honoraires imposés, de paiements préalables d'actes médicaux ou encore de non-respect de la réglementation en matière d'hygiène. «C'est au ministère de la Santé de contrôler ces cliniques parce que c'est lui qui en a déterminé les cahiers des charges», a-t-il estimé, toutefois, en reconnaissant que la centaine d'erreurs médicales recensées par son organisme est loin de refléter la réalité de la situation. «Il doit y en avoir beaucoup plus».
L'invité de la chaîne III a également souligné la nécessité de l'adhésion de l'ensemble des acteurs de la santé autour de la révision de la carte sanitaire qui vise, entre autres, à garantir une répartition plus équitable des médecins sur le territoire national, à pourvoir les régions déshéritées en services médicaux et assurer une meilleure prise en charge des malades. Mohamed Bekkat Berkani a également déploré qu'en raison d'un système de santé défaillant, l'Algérie continue de perdre ses compétences au profit d'autres pays qui offrent de meilleures conditions de travail. «La plupart des jeunes collègues, désespérés et impatients d'occuper les postes qu'ils méritent, rêvent de partir à l'étranger parce que nous n'avons pas su les retenir bien que l'Etat ait toujours fourni les moyens financiers nécessaires», a-t-il regretté, en rappelant que 6.000 Algériens animent aujourd'hui les services hospitaliers français. Une hémorragie que le président de l'Ordre des médecins attribue notamment à la médiocrité de l'environnement socioéconomique et des conditions de travail. «Nous sacrifions la future élite médicale», a-t-il averti.
Une élite médicale qui peut, selon lui, avantageusement remplacer les compétences étrangères qui sont «systématiquement» sollicitées pour un certain nombre d'interventions chirurgicales. «Ce qui est une énormité», a-t-il estimé sans plus de détails.
par M. Nadir
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