La population ne cesse d’attirer l’attention des autorités sur le manque d’intérêt accordé à leur hôpital. «Il fut un temps où les malades venaient de partout pour s’y faire soigner. La renommée de la structure hospitalière a dépassé les limites de la wilaya. Depuis quelques temps, elle semble délaissée», nous confie un ancien employé en retraite.

En effet, les habitants de la région confrontés à moult difficultés, notamment en période hivernale, ne comprennent pas qu’on marginalise un hôpital dont dépendent plus de deux cent mille personnes alors que des hôpitaux de moindre envergure ont bénéficié de cette technologie de pointe. Faute de moyens adéquats, nombre de nos malades, parfois intransportables, sont évacués, hiver comme été, vers le CHU de Tizi Ouzou, sur une distance de 45 kilomètres. «Il est inconcevable que des malades trouvent des radio chez des privés et pas dans un hôpital public», constate un vieil homme rencontré chez un radiologue privé à l’arrivée d’un malade venant de l’hôpital.

Nacer Benzekri