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Revue de presse

Rencontre à Blida sur le cancer du col de l’utérus : 18 000 nouveaux cas recensés annuellement

El Watan | Algérie | 10/02/2013

La peur et la honte retardent le dépistage précoce de la maladie. Dix-huit mille nouveaux cas de femmes ayant contracté un cancer du col de l’utérus sont enregistrés annuellement en Algérie. Ce fléau qui touche la partie basse de l’utérus ou matrice, jadis affectant les femmes au-delà de 40 ans, touche ces dernières années des personnes de plus en plus jeunes. Ce chiffre accablant serait, selon les professionnels de la santé réunis lors d’une journée scientifique consacrée au cancer du col de l’utérus organisée récemment par l’association El Badr d’aide aux malades atteints de cancer, loin de refléter la réalité du terrain en raison de la non-efficience des programmes de dépistage lancés il y a quelques années au niveau national.

«Les structures de dépistage existent, mais elles manquent affreusement de moyens. Le point le plus essentiel sur lequel je me focalise est le fait que le dépistage doit être actif. Je m’explique : les femmes doivent être nommément invitées à se rapprocher des services concernés pour faire les frottis cervico-utérins, quitte à ce que ce genre de campagne mobilise les moyens qu’il faut au niveau des pouvoirs publics», rappelle avec insistance le Pr Z. Saâdi du CHU Mustapha d’Alger. Et d’avertir : «Les gens pensent à tort que ce sont seulement les femmes à haut risque qui doivent faire le fameux frottis. J’insiste et je le répète, quand il s’agit du cancer du col de l’utérus, que toutes les femmes sont à haut risque, même en l’absence de tout symptôme gynécologique.

Le dépistage dans la phase de lésions précancéreuses permet une guérison de 100% des cas constatés, alors qu’à une phase avancée le traitement devient non seulement très coûteux, en associant chirurgie, radiothérapie et chimiothérapie, mais les résultats ne sont pas toujours satisfaisants dans ce genre de situation.» La peur et la honte, selon une étude statistique ayant porté sur un échantillon de 331 personnes dans le but d’évaluer leur «culture médicale» lancée par l’association El Badr, seraient les principales raisons de cette démotivation à se rapprocher des services concernés pour se faire dépister.

Le frottis, c’est pourtant facile et non douloureux

L’ensemble des communicants sont unanimes à avancer que faire un frottis constitue un examen facile, non douloureux qui peut être effectué lors d’un simple examen gynécologique et cela 48 heures après le dernier rapport sexuel et en dehors des règles ou d’un saignement important. «Les frottis doivent commencer dès le mariage et s’étaleront jusqu’à 70 ans, même si l’on ne sent rien», recommandent les communicants. Le problème du non-respect par les femmes de la périodicité de ces tests (chaque deux à trois ans), se pose même dans certains pays développés comme l’Angleterre.

Cependant, une exception : «Un pays dont les femmes sont très disciplinées est la Finlande, où les taux d’incidence a été réduit de 50% alors que l’abattement du taux de décès dû à cette maladie s’est situé ces dernières années entre 50% à 80%. Chez nous, même des femmes médecins ne respectent pas souvent cette périodicité en se contentant de se présenter une seule fois au service de dépistage. Que dites-vous alors d’une femme profane ?», regrette une communicante. Une autre passerelle par le biais de laquelle une femme peut aussi contracter le cancer du col de l’utérus est le fameux virus transmissible par rapport sexuel direct ou par d’autres voies moins directes, dit papillomavirus ou virus (16 et 18).

Avant l’âge de mariage et sans aucun rapport sexuel, les papillomavirus peuvent affecter le col de l’utérus des jeunes filles avant même l’âge majeur et risquent même d’évoluer en cancer. Le Pr Z. Saâdi, du CHU Mustapha d’Alger, a mis en garde contre les sujets qui croient que l’utilisation du préservatif serait une solution efficace pour empêcher la transmission de ce virus. «Même sans aucun rapport sexuel direct, de simples attouchements peuvent transmettre le virus au col utérin. Il y a aussi les lésions répétées de l’appareil génital et le manque de vitamines qui peuvent en constituer une raison d’affection», avertit-elle.

«Dans certains pays développés comme l’Angleterre, les spécialistes recommandent aux pouvoir publics de procéder à la vaccination des filles au-delà de 13 à 14 ans, ce qui les immuniserait contre le cancer du col de l’utérus. «La vaccination peut réduire de 80% le risque d’être contaminée par le virus 16 et 18», conclut le Pr Z. Saâdi.

Mohamed Abdelli

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