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Revue de presse

Alors que 7 000 patients sont en attente de greffe : les Algériens refusent le prélèvement d’organes sur leurs morts

Le jeune indépendant | Algérie | 07/02/2013

Plusieurs fois annoncé et à chaque fois reporté, l’Institut du rein de Blida verra peut-être le jour dans six mois. En attendant, au moins 7 000 patients dialysés sont en attente d’un greffon en Algérie, a indiqué le professeur Tahar Rayane, président de la Société algérienne de néphrologie, de dialyse et de transplantation.

«Nous espérons que l’Institut du rein du Blida sera réceptionné dans les six mois à venir. Sa réception permettra de redonner espoir aux patients qui attendent avec impatience sa mise en service, afin de bénéficier d’une prise en charge thérapeutique adéquate (greffe d’organes, interventions chirurgicales, etc.), a souligné, hier, le professeur. Rayane, lors d’une conférence de presse parrainée par le quotidien DK News. D’une capacité de 200 lits, cet institut est un projet à vocation nationale initié par les plus hautes autorités du pays avec pour mission principale la prise en charge globale et intégrée de la pathologie uro-néphrologique. Selon le professeur Rayane, les chiffres alarmants rapportant un taux élevé de cas incidents et prévalents de ces affections ont été le leitmotiv pour la création de cette structure spécialisée dédiée aux maladies rénales, intégrant les aspects préventifs et curatifs et encourageant les travaux de recherche médicale. «Il s’agit d’un véritable pôle d’excellence dédié aux soins de haut niveau. Il sera doté d’équipements de dernière génération, où toutes les explorations de diagnostic et les modalités thérapeutiques seront dispensées sur un seul site», a fait savoir le spécialiste. La mise en service prochaine de l’Institut du rein de Blida complètera l’édifice mis en place pour booster l’activité de greffe dans notre pays. Et d’ajouter : «L’objectif principal étant une offre de soins au profit des patients algériens porteurs de ces affections uro-néphrologiques. Le développement de la transplantation rénale à partir du donneur vivant, l’augmentation des prélèvements à partir de donneurs en mort encéphalique font partie des autres missions de l’Institut national du rein de Blida», selon le professeur Rayane, L’inauguration prévue pour au 4e trimestre de l’année 2012 a été renvoyée à fin 2013, en raison du retard lié aux travaux et à la réception des équipements. Pour ce qui est de la greffe rénale, le professeur Rayane estime que l’Algérie accuse un retard important dans ce domaine. «Nous devons mobiliser et impliquer tous les acteurs de la société civile, les hommes du culte, pour généraliser la culture du don d’organe chez nos concitoyen», a-t-il fait savoir. Pour lui, la générosité est une constante génétiquement innée dans la race humaine. «Il faudrait savoir l’amplifier et l’exploiter, il n’est pas concevable que la générosité soit plus importante dans les sociétés occidentales, eu égard aux valeurs véhiculées, il faudrait créer les conditions pour la concrétisation de cet acte hautement honorable. Une préparation psychologique et des campagnes de sensibilisation et d’information doivent être menées régulièrement, ciblant toutes les couches de la population», a-t-il estimé. Pour remédier à cette pathologie fatale, le professeur Rayane préconise le dépistage précoce, et ce à travers des bilans que le malade doit effectuer, à savoir la créatinine et la chimie des urines.

Écrit par Lynda Louifi

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