"Il est important que la gent féminine soit informée sur cette maladie, mais le plus grand défi qui se pose actuellement consiste en sa sensibilisation sur la nécessité du dépistage, car lorsque la maladie est découverte précocement au moment opportun, les chances de survie sont à cette maladie considérables", a jouté M.Terkman, en marge d’une journée scientifique organisée par la même association.

L’enquête a conclu que "la peur" est la principale raison qui pousse les femmes à ne pas se présenter aux structures de santé pour se faire dépister. "Les personnes touchées par le sondage ont exprimé leur crainte de découvrir qu’elles étaient atteintes de cette maladie", a précisé le même responsable, insistant sur le fait qu’il "faut mener une large campagne de sensibilisation pour surpasser cet obstacle psychologique".

Le dépistage se fait, a-t-il expliqué, à travers des séances de "frottis cervico-utérin qui sont pratiquées gratuitement dans les structures de santé publiques".

Les spécialistes, ayant pris part à cette journée d’étude, ont été unanimes à souligner l’importance du dépistage précoce et qui devrait se faire "au moins une fois tous les deux ans, notamment pour les femmes dépassant la quarantaine".

L’introduction du vaccin contre le "Papillomavirus", virus provoquant ce type de cancer, sur le marché national constitue également une "nécessité absolue", ont-ils recommandé.

APS