L’OMS indique également que les affections bucco-dentaires sont plus répandues dans les groupes de population démunis et que, dans l’ensemble, près de 30% des personnes âgées de 65 à 74 ans n’ont pas de dents naturelles. Selon les spécialistes dans ce domaine, la protection des dents doit commencer dès le jeune âge. D’après eux une alimentation équilibrée et une hygiène quotidienne sont nécessaires pour assurer une bonne santé buccodentaire. Au niveau de la wilaya d’Aïn Defla, de nombreux citoyens continuent de souffrir de pathologies bucco-dentaires et ce pour différentes raisons liées à l’absence de sensibilisation des populations habitants en milieu rural et même en milieu urbain. En plus, certaines personnes n’arrivent pas à soigner leurs dents à cause des tarifs de traitement pratiqués par les dentistes privés. Par ailleurs, au niveau des structures sanitaires publiques le manque de matériel irrite les chirurgiens dentistes qui ne peuvent pas, de ce fait, accomplir correctement leurs tâches. Parfois, des pénuries ciblent les produits de traitement ce qui contraint les dentistes exerçant dans le secteur public à ne faire que des extractions et de la sensibilisation des patients pour la préservation de leur dents. Il faut aussi reconnaître qu’au niveau des établissements scolaires il reste encore beaucoup à faire pour s’occuper convenablement des élèves ayant des pathologies dentaires. Les consultations dentaires pour les élèves ne se font pas régulièrement. En plus de cela un travail psychologique est nécessaire pour convaincre ces jeunes de se faire soigner d’autant que même les personnes âgées ont peur de faire une consultation dentaire à cause de douleurs ressenties parfois dans le traitement. En conclusion, la sensibilisation à la préservation de la santé buccodentaire est à renforcer aussi bien parmi les citoyens qu’en milieu scolaire pour que les enfants apprennent dès leur jeune âge à se préoccuper de leur santé.

Madani Azzeddine