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Revue de presse

Face au rush intensif des autres wilayas : redéploiement de «la gynéco-obstétrique» à Constantine

La Tribune | Algérie | 19/01/2013

Une nouvelle réorientation pourra permettre une bonne prise en charge des mères. «Avec 40% des admissions au CHU, dont des accouchements dispensés aux femmes des wilayas limitrophes, l’encombrement est de taille. La maternité et l’hôpital de sidi Mabrouk sont dépassés», expose le directeur de la santé et de la population. Cet état influe négativement sur la prise en charge, non pas «médicale» mais « hôtelière», puisqu’il arrive qu’un lit soit partagé par deux malades. La santé maternelle et infantile est quasi éclipsée par l’affluence record des malades dans les unités spécialisées à Constantine.

Ces deux grands pôles destinés à la prise en charge des mères en voie d’accouchement sont ainsi surchargés en raison, principalement, des évacuations de patientes à partir des hôpitaux des wilayas limitrophes. «Cela ne veut pas dire que le staff médical active uniquement dans les césariennes et les accouchements. Mais la tension est telle que les conditions d’exercice sont difficiles et parfois les autres spécialités en charge du suivi de la femme sont dominées par les accouchements en urgence», avoue un paramédical. Face à cette situation pour le moins complexe et insoutenable, qui dure depuis des années, malgré les promesses des ministères ayant de visu constaté la situation, la direction de la santé et de la population entrevoit une première solution imminente. Il s’agit du redéploiement de médecins en gynécologie- obstétrique : une mûre réflexion vient de prendre effet en attendant la correspondance de la centrale qui ne fera qu’entériner la démarche étant donné l’ampleur de la problématique au niveau de cette wilaya.

Ainsi des services «inexploités» au niveau des hôpitaux du Khroub et d’El Bir seront dotés de leurs propres plateaux techniques et de médecins spécialistes hospitalo- universitaires. «Nous attendons une éventuelle mesure qui régirait cette opération de transfert», a souligné le DSP. Ce choix n’étant pas fortuit, car il répond au double avantage de bonne conditions d’accueil et de proximité au profit des malades. «Par ces élargissement le CHU sera allégé et le corps médical exercera dans de bonnes conditions et se consacrera davantage aux affections maternelles», a-t-il ajouté. La procédure mentionnée a été entérinée au terme d’un PV collégial impliquant le doyen de la faculté de médecine, la direction du centre hospitalier Benbadis et la tutelle locale. «C’est au ministère de recadrer cette future réorientation.» Pour mieux appréhender la prise en charge des mères malades, la direction de la santé envisage une réunion avec les 6 wilayas est du pays. Celles qui procèdent à «des évacuations excessives» vers le CHU de Constantine. «Nous allons raisonner ces régions afin qu’ils prennent en considération l’aspect urgence», déclare la direction de la santé. Et d’ajouter : «Une bonne répartition des malades selon l’urgence et le paramètre géographique aidera à gérer l’encombrement dont on parle.» Pour l’année 2012 la maternité du CHU a procédé à 11 478 accouchements.

Les services d’El Bir et de Sidi mabrouk, respectivement 9 511 et 1 817 enfantements. Un taux jugé important et c’est la cause qui a poussé les responsables à dégager d’autres structures similaires en plateaux techniques et ressources humaines (staff médical et administration), pour accueillir les femmes dans des conditions du moins «tolérables». «C’est aux structures de se rapprocher des mères pour mettre à leur disposition des structures de soins spécialisées et faire le suivi lors de leur grossesse», conclue l’administration de la santé. Une deuxième solution à moyen terme est en phase de démarrage. Il s’agit de la réalisation d’un complexe mère enfant regroupant toutes les spécialités infantiles et maternelles (néonatologie, consultation prénatale, unités pour les grossesses à haut risque. «L’ouverture des plis relatifs à ce projet a été faite, d’ici quelques jours un appel d’offres sera lancé», révèle le DSP. Et les délais seront courts en présence d’entreprises internationales.

Nasser Hannachi

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