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Revue de presse

L’appel des spécialistes aux pouvoirs publics sera-t-il entendu ? Nécessité de doter les hôpitaux de la biologie moléculaire pour le traitement des hépatites

La Tribune | Algérie | 12/01/2013

Des spécialistes ont appelé récemment les autorités publiques à doter les hôpitaux de techniques de la biologie moléculaire, indispensable dans le traitement des hépatites. «Les techniques de biologie moléculaire doivent obligatoirement accompagner le traitement des hépatites, pour l’évaluation de la charge virale de la maladie et permettre une prise en charge efficiente des malades», a affirmé le Pr Nabil Debzi, chef de service hépatologie au CHU Mustapha-Pacha (Alger), lors d’une conférence-débat au Forum d’El Moudjahid.

La bithérapie ne suffit pas pour soigner les patients, selon le même spécialiste, qui a précisé que les tests biologiques révélant le stade de la maladie et le type de virus sont nécessaires. Les médicaments ayant beaucoup d’effets secondaires, les médecins doivent connaître le degré d’évolution de l’hépatite pour déterminer à quel moment et à quel stade les médicaments doivent être prescrits, a-t-il préconisé. L’hépatite est une inflation aiguë ou chronique du foie, véhiculée par un virus. Les modes de transmission sont la voie sanguine, les rapports sexuels non protégés et la voie parentérale (mère-enfant). Elle peut évoluer dans les cas graves vers la cirrhose ou le cancer du foie. Il existe différentes formes d’hépatite (A, B, C, D) et la forme B reste de loin la plus virulente. Sa prévalence est de 2,15 en Algérie contre 0,20 pour la C. Les traitements de l’hépatite sont efficaces dans la majorité des cas et permettent une guérison presque totale de l’affection. A ce propos, le Pr Debzi a relevé que la trithérapie introduite en Europe et aux Etats-Unis avait donné de bons résultats chez les patients résistant à la bithérapie. Il a ajouté que l’association des antiprotéases, des interférons et de la Ribavirine a permis une rémission presque totale des patients (70%), tout en soulignant que d’ici 2015, de nouvelles molécules seront disponibles et permettront une guérison à 100%.

Pour sa part, le Pr Saïdi Berkane, chef de service gastrologie au CHU de Bologhine (Alger), a indiqué que la trithérapie n’était pas encore disponible en Algérie, mais que les autorités avaient donné leur aval pour la commercialisation de ce médicament au niveau national. Par ailleurs, il a insisté sur l’obligation d’instaurer une hygiène rigoureuse dans les centres de soins et la mise en place d’un service de veille pour le contrôle des normes de stérilisation du matériel chirurgical. Le même spécialiste a précisé également que certains praticiens refusent de soigner des malades atteints d’hépatite ou autres maladies transmissibles par «ignorance». Il a, à ce propos, insisté sur la nécessité de prendre les précautions d’hygiènes nécessaires pour éviter tout risque de transmission.

L’intervenant a exhorté, à ce propos, les patients victimes de ségrégation à dénoncer ces pratiques auprès de l’Ordre des médecins ou aux autorités compétentes. S’agissant du dépistage, les mêmes spécialistes ont déploré le fait que les tests (de dépistage) ne soient pas obligatoires pour les femmes enceintes, tout en rappelant que le risque de transmission d’une mère porteuse du virus vers l’enfant est élevé. Le Pr Berkane a salué, dans ce sens, l’initiative prise par l’Etat depuis 2003 pour la vaccination des nouveau-nés, estimant, toutefois, que cela reste insuffisant, notamment pour les femmes à forte charge virale. Pour ce faire, il a considéré «nécessaire» d’associer un traitement chez la mère pour diminuer les risques de contamination de l’enfant, l’administration d’une dose d’immunoglobuline et l’injection de vaccin chez le nouveau-né. Dans le même sillage, le Pr Debzi a appelé les personnels soignants à se faire vacciner de l’hépatite B, précisant que le vaccin ne donne pas la sclérose en plaque.

APS

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