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El Watan | Algérie | 13/01/2013
Or beaucoup de greffes n’ont pas été effectuées. Selon les spécialistes, cette situation est due au manque de donneurs. «Les spécialistes maîtrisent cette technique et disposent de plateaux techniques. Le seul problème se pose en termes de disponibilité de cet organe qui provient de personnes décédées pendant l’heure qui suit leur décès», affirment-ils.
Selon nos sources il aurait été possible de développer la greffe rénale et lancer la greffe pancréatique à partir de donneurs en mort encéphalique, si les responsables concernés avaient donné de l’importance à ses nombreuses doléances relatives à la nécessité d’avoir un centre d’organes à Oran et le lancement de la transplantation hépatique à partir de donneurs en mort encéphalique. La législation algérienne sur la greffe des organes, qui date de 1985, est «totalement inadaptée, elle ne permet pas de répondre aux besoins des malades».
Le mois de février dernier, un décret exécutif portant création de l’agence nationale de transplantation d’organes a été adopté par le gouvernement. Le décret exécutif portant création de l’agence nationale de transplantation rénale définit les dispositions liées à la transplantation d’organes. Avec la création de cette association et la mise en place d’une réglementation propre au don d’organes, les malades pourront bénéficier d’une transplantation de 13 organes après les avoir récupérés des personnes qui en ont exprimé le souhait après leur décès.
Cette agence a été effectivement créée en vertu du décret exécutif 12-167 du 5 avril 2012 afin de procéder au développement et à la promotion de la coopération avec les instances similaires à l’étranger. Dotée de comités scientifiques et de bioéthiques, d’une banque de données et d’une banque d’organes pour réguler sa gestion, cette agence est opérationnelle depuis le mois d’avril dernier. Toutefois sur le terrain, les résultats ne sont pas palpables.
Cherifa K.
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