Par ailleurs, les spécialistes ont appelé le ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière à «l’élaboration d’une étude épidémiologique à travers toute l’Algérie ».

Le nombre de malades atteints de l’hépatite dans ses formes les plus virales, à savoir la B et la C, n’est pas connu et pour cause «il n’existe pas de statistiques en rapport avec cette maladie». Les spécialistes déclarent ne détenir que des chiffres qui ne reflètent pas la réalité. Ils avancent ainsi le chiffre suivant «1000 algériens sont traités en Algérie de la maladie de l’hépatite chaque année ».

Lors de la conférence organisée, ce mardi 8 janvier au forum d’El Moujdahid, les médecins ont confié être confrontés à une nouvelle catégorie de malades «les toxicomanes », ceux qui ont attrapé l’hépatite à la suite d’une transfusion en vue de se droguer. « Il y a 20 ans on avait pas affaire à ce genre de cas » déclare l’un des conférenciers. «Aujourd’hui de plus en plus de jeunes se droguent. Résultat nous avons de nouveaux patients auxquels il faut un traitement adapté», appuie-t-il.

L’hygiène qui fait gravement défaut selon les spécialistes, doit nécessairement être prise en compte sachant que c’est l’un des moyens efficaces de prévention. Mais aussi l’un des facteurs de risque pour la propagation de la maladie.

Hamida Mechaï